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愛してる
Aujourd'hui, je me suis levé à 14h. Autant dire que dès le départ, j'étais foutu. Franchement, que faire quand on se lève aussi tard ? Le temps de faire le rituel du matin, comprenant petit déjeuner...
Par
le 16 oct. 2014
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12
L'histoire de Charanjit Singh est désormais assez connue mais reste tout de même assez incroyable : en 1982, un jeune indien souhaitant se lancer dans la musique achète un Roland TB-303 et un TR-808, deux synthétiseurs bon marché qui peinent à se vendre. Il décide ensuite de mélanger les râgas, sorte de transe psychédélique musicale indienne d'où un million de notes semblent d'échapper, à des beat discos classiques, musique très envogue dans les films bollywoodiens d'époque. 5 ans avant Chicago, Chanrajit Singh est le premier à avoir trouvé et utilisé le son de l'acid house.
L'album qui résulte de ses expérimentations, Ten Ragas to a Disco Beat, est un échec commercial total et il faudra attendre 2002, 20 ans plus tard, pour qu'un collectionneur tombe par hasard sur cette pépite et la diffuse, pour qu'en 2010 il soit enfin commercialisé à grande échelle. Et de manière surprenante, le musicien n'en retire que très peu de fierté, n'aimant pas spécialement l'album et se demandant bien pourquoi il est invité partout dans le monde dans des boîtes huppées pour jouer ses vieux morceaux. Avec le sourire, il confesse même ne pas comprendre l'engouement pour l'acid-house traditionnelle, la trouvant désespérément simple.
Des propos bien surprenants pour nos oreilles d'occidentaux. Chaque piste de l'album est en effet un bijou expérimental. Toutes commencent par le même beat, puis toutes s'emballent dès que les notes commencent à défiler à toute allure.
Le résultat est tout simplement déconcertant et complètement halluciné. On est soulevé par le rythme disco ultra-dansant et assailli en même temps par des sonorités futuristes psychédéliques qui découlent dans une logique imparable. On se retrouve embourbé dans une atmosphère décadente, comme une sorte de bad trip disco façon musique de films des années 80.
Malheureusement méconnu, Ten Ragas to a Disco Beat est pourtant un disque qui ne ressemble... à rien. Véritable diamant parfait et unique, c'est clairement un must-listen, doublé d'une histoire incroyable. Un album culte quoi.
L'album qui résulte de ses expérimentations, Ten Ragas to a Disco Beat, est un échec commercial total et il faudra attendre 2002, 20 ans plus tard, pour qu'un collectionneur tombe par hasard sur cette pépite et la diffuse, pour qu'en 2010 il soit enfin commercialisé à grande échelle. Et de manière surprenante, le musicien n'en retire que très peu de fierté, n'aimant pas spécialement l'album et se demandant bien pourquoi il est invité partout dans le monde dans des boîtes huppées pour jouer ses vieux morceaux. Avec le sourire, il confesse même ne pas comprendre l'engouement pour l'acid-house traditionnelle, la trouvant désespérément simple.
Des propos bien surprenants pour nos oreilles d'occidentaux. Chaque piste de l'album est en effet un bijou expérimental. Toutes commencent par le même beat, puis toutes s'emballent dès que les notes commencent à défiler à toute allure.
Le résultat est tout simplement déconcertant et complètement halluciné. On est soulevé par le rythme disco ultra-dansant et assailli en même temps par des sonorités futuristes psychédéliques qui découlent dans une logique imparable. On se retrouve embourbé dans une atmosphère décadente, comme une sorte de bad trip disco façon musique de films des années 80.
Malheureusement méconnu, Ten Ragas to a Disco Beat est pourtant un disque qui ne ressemble... à rien. Véritable diamant parfait et unique, c'est clairement un must-listen, doublé d'une histoire incroyable. Un album culte quoi.
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Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Brumes, La musique du futur et Mon cerveau a explosé
Créée
le 24 oct. 2013
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