J'ai découvert (véritablement) tard Pink Floyd. Disons il y a moins de 10 ans. Merci à un pote de m'avoir fait découvrir à l'époque ces quelques morceaux, autres que les "Another brick in the wall" ou "Money" maintes fois entendus, mais bien probablement pas véritablement écoutés...
L'adhésion emportée par l'écoute attentive d'un "Time" ou d'un "Shine on your crazy diamonds", il y a moins de 10 ans donc, je me suis plongé dans la discographie du groupe. Et quel voyage! Des expérimentations folles d'Atom Heart Mother à l'immense Wish you were here, en passant par les envolées des Pigs et Dogs d'Animals (mais en passant néanmoins un peu vite sur la période Syd Barrett - faudra que j'y retourne), le groupe est passionnant. Passionnant par l'audace des directions musicales orientées rock psychédélique tendance addictive, mais aussi par les (r)évolutions continues du groupe, en fonction, notamment, des prises de pouvoir internes entre Gilmour et Waters...
Donc pourquoi Dark side of the moon ? Parce que c'est celui, à mon sens, où l'équilibre entre expérimentations et évidence mélodique est juste parfait. On est au point d'équilibre du groupe. Une espèce de croisée des chemins où tout est magnifique. Tu fermes les yeux, tu décolles. Je reviens souvent aux autres albums, mais celui-ci, il me réchauffe très régulièrement les oreilles. Depuis bientôt 10 ans donc.