Woodkid: l'épopée futuriste

Johan Lemoine, clippeur pour Katty Perry, Lana Del Rey lance son projet Woodkid d'une main de maitre il y a 2 ans de cela: Il sort son premier clip "Iron" et réussi a imposé son identité graphique et musical et à créé une réelle attente pour son album qu'il a mis 2 an à sortir mais il tiens encore une fois très habilement ses fans en haleine grâce à un EP et deux autres clips "Run Boy Run" et le magnifique "I Love You".

Dès son premier clip que Woodkid a publié, on découvrait un style qui allait faire le buzz : des percussions triballes, des cordes syphoniques, des clips empreints d'une tension soutenue au fil de la voix profonde et puissante du garçon de bois.Les clips qui suivent nous révèle une continuité, un crescendo épique. Ces clips font qu' un mythe prend place petit à petit et lorsque "I Love You" est au sommet de son succès le rideau s'élève:

Arrive l'album "The Golden Age". Album qui semble encore une fois suivre une narration une épopée, sans lourdeur, ni caricature, d'une beauté humaine et profondément exaltante:

On passe de l'émotion à la ferveur quasi religieuse à travers ce roman sensible et sans âge, on oublie les lourds ostinatos de Hans Zimmer et on frissone dans les pics astrals de "Conquest of Spaces".

On retrouve bien sûr les fameuses percussions tribales apportant tout le caractère "puissant" aux chansons particulièrement dans "Run Boy Run" course éffrénée et envolée magnifique, le tube de l'album. Mais tout l'aspect classique et mélodieux de la musique de Woodkid s'apprécie mieux dans la longueur d'un album, à grand renfort de cordes et d'arpèges au synthé, Woodkid créé son univers à part sa musique entre futurisme pop et grandiloquence Wagnérienne.

Quel autre couleur que le blanc pouvait illustrer cet album lumineux et portant l'espoir d'une "french touch" décidément moins morte que jamais et plus belle que toujours.