Ode to the strokes

Premièrement, ceci est ma première critique sur SensCritique et j’ai eu 11 à mon bac de français alors ne vous attendez pas à de la grande littérature.

J’ai découvert les strokes il y a de ça 4 ans (oui c’etait il y a peu mais je ne pense pas qu’il soit nécessaire de les connaître depuis leurs débuts pour apprécier leur musique). Je suis donc immédiatement devenu un grand fan des deux premiers albums. Même si ils restent encore aujourd’hui mes deux préférés, je ne me suis pas arrêté là et ai écouté les autres albums avec tout autant de plaisir.

Donc, de part leur derniers projets, je ne m’attendais évidemment pas à un Is this it 2 mais m’attendais tout de même à quelque chose, et je n’ai pas été déçu. Beaucoup diront : « cet album manque d’énergie, ce n’est pas les strokes ». Même si l’énergie peut être une raison de ne pas apprécier l’album (chacun ses goûts hein), il ne reste pas moins un pure album des strokes, et je vais même m’avancer en disant que c’est l’un des meilleurs. Certes, c’est différent, mais on y reconnaît parfaitement chaque membre du groupe qui, contrairement au Tranquility Base Hotel des Arctic Monkeys (j’étais obligé de faire le rapprochement) ne se fait pas éclipser par le chanteur principal. Mais je vais nuancer en rajoutant que la vedette de l’album reste tout de même Julian Casablancas qui nous offre du jamais vu avec des titres comme Brooklyn Bridge To Chorus, Ode To The Mets et The Adults Are Talking. Un reproche que je peux néanmoins leur faire : quelques tracks très facilement oubliables comme Why are sunday’s so depressing.

Je vais conclure en rajoutant que ces 7 ans d’attente en valaient la peine. Cette album mérite que l’on s’attarde dessus même si l’on y retrouve pas la « rock attitude » de leurs débuts que tant de personnes attendaient.

NB : J’ai oublié de parler de la magnifique pochette de Basquiat et des mélodies aux synthé que l’ont peut entendre tout au long de l’album qui seront source de désespoir pour certains fans mais qui, je trouve, ont parfaitement leur place dans cet album.