I am Ingmar Bergman, what am I doing here?

Comme Senscritique ne fait pas la distinction, je précise que mon avis se base sur la version anglaise de cet album des Sparks.

Un album concept qui exploite le principe d'une radio. Au centre de tout ça, Bergman, dans un conte sombre où l'on oppose le commerce et l'art, la culture européenne et américaine, en bref un sacré programme.

Disons que l'audace du concept lui-même ne peut que donner envie, alors qu'en est-il des chansons ? Et bien c'est plutôt cool de ce côté-là. Le groupe a retrouvé la théâtralité qu'il avait perdu au cours de la décennie 80 jusqu'au début des années 2000, et j'aime beaucoup ça. On a donc des compos typiques des Sparks, entre Lil' Beethoven et la B.O. d'Annette, et même si on atteint à mon goût pas le niveau des deux disques que je viens de citer, l'ambition du duo est payante.