Un album peu inspiré

Si "The Discovery" et "Tomorrow We Die Alive" étaient des albums très qualitatifs, il faut bien avouer que "Soul Sphere" n'était pas vraiment satisfaisant. Il partait dans une direction très mélodique avec des machines qui prenaient largement le cap sur une base instrumentale de moins en moins raffinée. Malgré tout "Soul Sphere" savait conserver l'efficacité si propre au groupe.

"The SImulation", c'est d'abord la déception d'une production très moyenne. La basse est sous mixée, le tout est extrêmement lisse et synthétique. Une production très Djent mais assez mal réalisée.

S'en suivront toute une série de morceaux qui ne surprendront quasiment jamais l'auditeur. Et c'est bien le problème du groupe, plus que de cet album à proprement dit.

Si "Disconnectome" renoue avec les blast que nous avions perdu jusqu'alors depuis "The Discovery". Ces derniers ne feront presque qu'une seule apparition notable ou deux (dans le très mauvais One Without Other) et nous repartirons dans un Djent Mid-Tempo mélodique. Le mix couplet hurlé / refrain chanté devient une rêgle d'or chez Born Of Osiris et lasse vite au long d'un album qui se traverse pourtant très rapidement (8 titres/25mn).

Un album finalement très fainéant qui ne fait que poncer un style que Born Of Osiris maîtrise déja depuis quelques temps. "The Discovery" est toujours inégalé à ce jour. Le départ de Jason Richardson aura fait décidément beaucoup de mal à ce groupe, qui peine à s'en remettre d'un point de vue artistique.

Morceaux choisis : Disconnectome, Silence the Echo