Chez Architects, ils en sont à un stade de leur carrière où ils n'ont plus rien à prouver. Inutile de chercher à se renouveler finalement de leur côté, mais ça ne les empêchera pas de voir les choses en grand. Après tout ils ont perdu un de leurs membres, ont montré qu'ils pouvaient continuer sans lui et être capable aussi d'explorer d'autres registres au fil des années.
Après un disque moyen, ils reviennent un peu à ce qui fonctionnait déjà dans For Those That Wish to Exist en poussant tous les potards à fond. C'est du Metalcore pur jus et en même temps quand ça va vers la Pop ça y va de façon plus franche qu'avant, et quand il s'agit de faire plutôt dans la violence là aussi ça y va très fort et ça rappelle les albums les plus énervés du groupe. Déjà, cette idée de faire débarquer la batterie après une intro chantée directement avec du blast à fond les ballons pour le premier morceau, ça annonce la couleur.
L'aide de Jordan Fish se ressent un peu sans pour autant venir polluer l'identité du groupe : ça reste Architects, on se dit de temps en temps "Tiens, ça chez Bring Me The Horizon ça aurait pu le faire", mais le groupe retombe rapidement sur ses pieds.
C'est un "gros" album qui cherche avant tout à nous en mettre plein les oreilles et la mission est largement accomplie pour moi.