Trois albums et vingt ans au compteur, pour Holycide. Cela explique le savoir-faire de ces thrasheurs espagnols rassemblés autour du fameux Dave Rotten, ainsi que l'efficacité létale des assauts virulents qu'ils mènent contre l'auditeur, dans un mode pas si éloigné que cela de Sodom. Cela explique peut-être également – l'expérience et l'âge ayant commencé leur œuvre fossilisatrice – pourquoi le groupe n'a que peu évolué depuis Bazookiller. Et si le bilan s'avère certes plus positif qu'en 2023, les quelques améliorations (des refrains moins systématiquement raplapla, une approche moins basique...) ne suffisent pas à faire de cette bande de « tueurs de saints » une figure incontournable de la scène.
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