Certes, je n'y allais pas sous les meilleurs auspices déjà pas emballé par le premier que je trouvais lent, mais original. Ici l'on se noie dans une vase collante de mièvrerie et de clichés Farmerien sombres commerciaux. La production sur-léchée huilée à la reverb année 80 et les delays s'entrechoquants aléatoirement ne camoufle pas la pauvreté des mélodies ni la répétitivité maladive des arrangements orchestraux. Que c'est long, j'ai vraiment eu du mal à finir, c'est mouuuuuuuuuuuuuuuuuuu et plat. Lana se fend de manières vocales lourdes en piochant par ci par là tantôt chez Kate Bush tantôt chez Pink des effets ridicules de chanteuses de Karaoké. C'est vraiment à pleurer... Dans ce marasme nauséabond arrive pourtant à percer 2 chansons (Ultraviolence et Pretty When You Cry), qui sans atteindre le Nirvana (pas le groupe), montre que tout n'est pas perdu pour cette jeune fille et qu'avec moins de tralala et de faux semblants en tout genre, quelque chose de beau pourra sortir.........dans le futur en tout cas, pas là