Dans Una Lunghissima Ombra, Andrea Laszlo De Simone nous propose un voyage délicat et orchestral au cœur de sa sentimentalité.
La voix feutrée du chanteur laisse place à des cordes omniprésentes, donnant ainsi une dimension cinématographique au projet. (Tiens donc, l'artiste avait déjà réalisé la BO du Règne animal de Thomas Cailley avec notamment Romain Duris)
On remarquera à plusieurs reprises l'influence du grand Lucio Battisti, comme sur Aspettero' aux faux airs de Giardini di marzo, ou celle de Franco Battiato sur Non è reale.
Véritable fresque sonore de plus d'une heure, des rais de lumière jaillissent tout de même de cette ombre mélancolique sur plusieurs morceaux somptueux, tels que La notte, Quando ou encore Un momento migliore.
Un album parfait pour s'engouffrer dans l'automne, et assurément l'un des projets les plus audacieux et réussis de l'année.
Ps : preuve s'il en est que faire LV2 italien au collège a été le meilleur choix de ma vie