Veronica Electronica n’est pas un album mais une vulgaire compilation démodée, vieillote et très dispensable ! Il s’agit plutôt de la sortie d’un projet de presque 30 ans. En 1998, Madonna vient de sortir Ray of Light, l’album le plus vendu de sa carrière. Une réinvention totale pour la chanteuse, qui développe une imagerie ésotérique et spirituelle sur fond de techno et d’acid (et le Français Mirwais n’y est pas étranger)
Lors de cette période créative, Madonna décide d’adopter un alter-ego : Veronica Electronica. Un nom qui aurait pu être celui de Ray Of Light, mais qui devient finalement celui d’un album de remixes, par les grands noms de la musique électronique d’alors. Pensez William Orbit, Sasha, Peter Rauhofer ou encore Victor Calderone.
Finalement Veronica Electronica est resté sur l’étagère, même si des rumeurs à son propos ne cessaient de traîner depuis. Maintenant qu’on le découvre, il faut bien avouer que 27 ans plus tard, Veronica Electronica sonne horriblement kitsch et démodé. On alterne entre eurodance dégueulasse et trance pue-la-pisse du week-end, et des incursions down-tempo assourdissantes détruisant les musiques originales, il s’agit plus d’un travail d’archive : sortir un vieux disque qui aurait dû voir le jour il y a bien longtemps n'a aucun intérêt et ne séduira pas le grand public, mais qui a souffert de l’éclat monumental de Ray Of Light. Les antiquités font toujours recettes à très peu de frais !