Silver surfer, ma première intégrale Old school, moi qui suis facilement rebuté par les « vieux » dessins j’ai été très agréablement surpris par le travail de John Buschema sur ce run du silver surfer. Les planches sont clairement magnifiques et même les premiers chapitres illustrés par Kirby dans les épisodes de fantastic four sont assez simpas ! (Buschema reste nettement au-dessus pour moi)
Coté scénario, Stan Lee livre une partie incroyable. Le héros est, de ses origines aux dernières pages du recueil, un individu qui comme beaucoup cherche à comprendre le sens de la vie. Norrin Radd à d’ailleurs pour cette vie un profond respect, fait preuve d’une empathie grandissante au fil des numéros notamment au vu de ses face à face l’opposant à divers « vilains » (ou entités cosmiques) le mettant à l’épreuve.
Privé de vivre avec sa bien aimé, le surfer de Stan Lee est un martyr, une figure christique s’y observe facilement sur certaines planches et dans certaines punchlines.
« la liberté doit être l’héritage éternel de tout être vivant » « de l’argent ! de loin la chose la plus futile de cette terre ! et pourtant, que de souffrances… que d’angoisses pour ceux qui en manquent » (Norrin Radd)
En conclusion :
De l’argent il va m’en falloir pour récupérer la fin de ce run exceptionnel dans l’intégrale volume 2 ! je veux savoir si le surfer mélancolique va réussir à s’échapper de la condition imposée par Galactus. Foncez tête baissée et n’ayez pas peur du OLD SCHOOL, c’est d’une narration de haute volée, et les planches sont de loin plus appréciables que certaines « bouses » qui sortent de nos jours. Ça se lit tout seul, mais prenez le temps de savourer ce tome car chaque page en vaut la peine, chaque réplique mérite réflexion, tant Stan Lee est éclairé et anticipateur dans ce récit.
Scénario ....*
Dessins ....*