Un manga (mal) inspiré du folklore judéo-chrétien habituel, notamment des anges et des démons… Le héros (à l’insu de son plein gré) est le blaireau beau gosse typique qui passe un marché (diabolique) avec une démone qui n’a pas froid aux yeux, volontiers taquine et perverse à ce qu’il semble…
J’écris « à ce qu’il semble », car je ne suis pas allé bien loin puisque le tout premier tome (sur 8 en tout) m’est littéralement tombé des mains bien avant la fin… il faut dire que la narration est éclatée au sol et souvent confuse : elle distille l’ennui sans vergogne et incite à une forte somnolence.
Les clichés usés font la course ici avec les poncifs éculés ainsi qu’une niaiserie indésirable et certaine : oui, ce « jardin » est à la fois foutraque et bête, très bête. Le dessin pourtant pas si mal en soi, s’avère maniéré et peu clair, pour ne pas dire souvent difficilement lisible si je puis dire. Rien ne ressort, tout semble entremêlé (et confus), vaporeux, flou…
En bref et en conclusion, rien à tirer de ce manga foireux à part peut-être, si le coeur vous en dit et surtout en cas de besoin, bien évidemment, une certaine quantité de papier pour bien se torcher le cul.