SensCritique a changé. On vous dit tout ici.

Bon, eh bien, vous savez quoi ? Booksterz, c'était une bonne surprise. C'est un shonen en trois tomes, qui se laisse la possibilité d'explorer plus son univers, tout en offrant une histoire qui ne donne pas une impression de "pas assez" une fois qu'on l'a finie.


Alors, bien sûr, on a plein de clichés du shonen. Le héros, les bons sentiments, les amis, le rival qui agit comme s'il n'aimait pas le héro mais en fait sisi c'est bien son pote, yadda yadda. Le premier tome, en particulier, commence de façon vraiment assez cliché. Il y a même un tournoi. Je veux dire, vous voulez faire plus shonen que ça ? Un tournoi. Et puis des parents morts. Ca aussi, il y a. Bon, notre héros a encore de la famille, son grand-père et sa sœur aînée, avec qui il s'entend bien, donc ce n'est pas comme s'il était définitivement tout seul.


En tout cas, l'histoire s'éloigne très rapidement de cette histoire de tournoi, qui, au final, n'est là que pour faire partie de la construction de l'univers, et se tourne vers le mystère derrière la mort des parents du héros, Souleyman, dit Soul, en particulier la mort de sa mère, qui possédait avant lui le codex de Perrault, codex qu'il ne maîtrise pas complètement justement à cause de ce qui est arrivé à sa mère. Parce qu'il y a un mystère, dans cette mort, mystère qui pourrait impliquer la grand-mère de Soul.


L'univers, c'est ce qui fait la force de cette série, pour moi. Les idées derrière les bookmasters, les codex, l'utilisation de la littérature, la façon dont les bookmasters peuvent utiliser les codex comment moyen de déplacement ou s'y rendre juste pour y passer du temps... On sent que les auteurs ont vraiment passé du temps sur l'univers dans lequel ils voulaient que l'histoire se passe, et j'ai trouvé que cela aidait vraiment l'histoire. La construction se fait au fur et à mesure, on a des petites fiches pendant la lecture, sans que celles-ci soient lourdes à lire, et finalement, personnellement, j'ai complètement accroché.


Bon, et c'est vraiment un détail, mais j'ai adoré la façon dont Maya utilise son codex, 20 000 lieues sous les mers. Les monstres marins et Capitaine Nemo ? Sign me up. Maya est adorable et j'adore le fait qu'elle ait 20 000 lieues sous les mers comme codex. Voilà.

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le 31 oct. 2017

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Lumeha Ash

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