Captain America: Steve Rogers (2016 - 2017) par arnonaud


Captain America : Steve Rogers #1 [Mai]



Steve Rogers étant de nouveau jeune, il reprend le costume de Captain America pour aller tabasser l'HYDRA, surtout que depuis le retour de Red Skull, celle-ci a évolué pour se mettre aux méthodes terroristes modernes, inspirées de ce que peut faire Daesh ces dernières années en Europe.


Je trouve ça très intéressant que Spencer s'intéresse à ça pour son Cap America, ça rend la menace un peu moins farfelue que d'habitude, un peu plus tangible et ça pose de vrais problématiques, notamment au niveau de qui l'organisation terroriste recrute, où Spencer fait un habile parallèle avec la montée du nazisme dans les années 30 et montre très bien comment hier ou aujourd'hui, des "citoyens lambdas" peuvent facilement se faire embrigader dans des mouvements extrêmes.


Et ce qui est également intéressant, c'est qu'au lieu d'affronter des super-criminels bariolés, Rogers se retrouve face à des civils et des paumés avec des ceintures d'explosifs, ce qui change forcément la donne.


A côté de ça, Spencer amène dans ce numéro encore pleins de bonnes idées : Zemo qui veut affronter Red Skull avec sa propre HYDRA pleine de méchants hyper moisis (on nous ressort Plantman et Flying Tiger tout de même) ou encore le retour des sidekicks oubliés de Cap durant la période Gruenwald : Free Spirit et Jack Flag, qui se mettent ici à comparer leur palmarès avec Rick Jones (qui doit être le seul lanceur d'alerte qui fini par travailler pour l'agence gouvernementale qu'il a dénoncé).


Et enfin, il y a ce twist de fin de l'improbable qui fait tant jaser. J'attends de voir ce que ça donnera, mais j'espère que Spencer sait ce qu'il fait avec ça, parce que le reste de l'épisode est vraiment génial, et les dessins et couleurs de Jesus Saiz sont d'excellente tenue. Très prometteur. [8]



Captain America : Steve Rogers #2 [Juin]



Gros numéro qui explique tout le pourquoi du comment du "Hail Hydra". C'est une explication assez logique et prévisible de la part de Spencer, mais qui fonctionne très bien. Par contre, l'intrigue dans le présent n'avance absolument pas, donc j'attends avec impatience le prochain numéro pour savoir ce qui va se passer ensuite.


Et aux dessins, Saiz fait encore une fois un très bon boulot. [7]



Captain America : Steve Rogers #3 [Juillet]



Le numéro a de bonnes idées, comme toute cette séquence où Sharon Carter et sa team essayent de récupérer Jack Flag en plein milieu de Bagallia, le pays où les super-vilains sont rois. Forcément la situation dégénère complètement et sa fait une scène de crise assez intéressante, avec les héros complètement submergés.


A côté de ça, toute l'intrigue autour de Steve Rogers désormais affilié à l'HYDRA patine un peu et ne fait pas vraiment d'étincelle et donne plutôt l'impression que Spencer s'embourbe un peu dans sa prétendue bonne idée. Ceci dit, on verra comment ça évolue, mais pour le moment, ça n'apporte pas grand chose d'intéressant, si ce n'est un héros moins attachant... [7]



Captain America : Steve Rogers #4 [Août]



Mouais. C'est pas très beau et j'ai dû mal à voir où Nick Spencer veux en venir. Y a un méchant culte des 4F qui se tuer gratos, ce qui en tant que fan de l'équipe me fait un peu de la peine, surtout que voir son retour m'avait mis en joie. Et cette mort à lieu alors que des méchants nazes comme Stiletto et Discus sont toujours en vie, à ma connaissance.


En outre, il faut bien avouer que Captain Hydra est absolument nul comme perso. C'est juste un vilain de base, sans trop de charisme et il n'est pas intéressant à suivre pour le moment. Le cliff est également nul à chier, pour ne rien gâcher. [6]



Captain America : Steve Rogers #5 [Septembre]



C'est nul, c'est inintéressant, c'est idiot, c'est creux et en plus c'est moche.


Faire des liens entre cette série et Civil War II aurait pu être bien, mais là c'est fait de manière très maladroite, et l'on apprend que notre "Captain Hydra" faisait des trucs secrets pour son organisation lors des scènes importantes de l'event dont on était pas au courant. Qu'il envoie des textos en cachette passe encore, mais quand on apprend que lors de l'attaque surprise de Ulysses par Iron Man, il y avait en même temps Captain America caché derrière un mur et qu'il a décidé de ne pas agir, ça devient complètement grotesque. Qu' Iron Man s'infiltre passe encore, il a une armure d'infiltration, et en plus il se fait détecter par Medusa. Mais pour Steve Rogers, ça n'a juste aucun sens. C'est un moulin, New Attilan, comment ça se passe ?


Bon et plus généralement, Captain Hydra est nul à chier comme perso. Je me fous de ce qu'il va devenir, je n'arrive pas à être intéressé par ce qu'il fait, par ses agissements sous couverture pour l'HYDRA. Et sa guerre secrète pour renverser Crâne Rouge me passionne encore moins. En plus on ne le voit que monter des plans, gérer des opérations au téléphone, discuter... Il n'est jamais sur le terrain, ce qui donne un côté ultra mou à l'épisode.


Le seul truc qui peut, éventuellement, me faire tenir pour la suite, c'est parce que Spencer et les cadres de Marvel ont promis que la série serait importante dans le sort de l'Univers Marvel à l'avenir. Mais bon, pour le moment, la série devient de plus en plus une purge, mois après mois. Et ça devient de plus en plus moche côté dessins, avec des cases très inégales.


Spencer peut faire bien mieux que ça, là on se croirait revenu aux pires heures d' Avengers World. [4]



Captain America : Steve Rogers #6 [Octobre]



C'est un peu mieux écrit que le précédent numéro. Y a quelques discussions qui sonnent justes et posent les bonnes questions, comme celle entre Steve et Stark à propos des motivations réelles de ce dernier. Le fait que Tony soit du bon côté possiblement pour de mauvaises raisons est très intéressant et c'est dommage que ce ne soit pas plus appuyé/exploré par Bendis dans la mini principale. Par contre, quand l'autre meilleure page du numéro est un succédanée d'une page de Civil War II #6, avec les dialogues exacts de Bendis, on se pose des questions sur la qualité réelle de la série de Spencer.


En tout cas ces tie-ins pourris avec l'event sont normalement finis, tant mieux. Surtout qu'au final, ce numéro devrait terminer un arc et ne termine en fait pas grand chose. [5]



Captain America : Steve Rogers #7 [Novembre]



Plus intéressant que les précédents numéros tie-in à CWII, on redresse vraiment la barre avec ce numéro qui redonne espoir en la série. Spencer est de nouveau libre de ses mouvements et du coup, les choses s'accélère avec beaucoup d’événements très intéressants.


Tout ce qui se passe en Sokovie dans ce numéro est par exemple extrêmement bien trouvé, le scénariste s'inspirant très clairement des événements de Syrie pour proposer une situation assez passionnante. Il y a un vrai jeu de factions, ou chacun bluff, fait double-jeu, est prêt à tout pour remporter la partie et où la morale n'a plus court, vu que Captain America est moins à cheval sur certaines de ses valeurs. C'est plutôt excellent, et cette situation permet également, évidemment, à Spencer de commenter l'actualité, de montrer ce qui s'y trame, et comment, dans la réalité également, chaque faction avance ses pions, avec quels compromis, quelles manipulations...


Bref, cet arc peut vraiment donner de bonnes choses, surtout que Jesus Saiz aux dessins est toujours aussi doué et offre une partie graphique de très bonne facture. Donc croisons les doigts, cette série Steve Rogers sera peut-être très bien finalement. [7]



Captain America : Steve Rogers #8 [Décembre]



Le précédent numéro avait remis la série sur de bons rails après un mini-arc tie-in à Civil War II franchement médiocre (et inutile). L'intrigue lancée autour de la Sokovie et du combat face à Red Skull était franchement prometteuse et on avait hâte d'en lire la suite. Mais que nenni, Nick Spencer a visiblement d'autres plans en tête.


A la place, il préfère nous présenter une autre intrigue parallèle, autour de la jeune Quasar introduit à la fin de Pleasant Hill. L'idée derrière tout ça est sûrement d'augmenter les enjeux de sa série, de lui donner vraiment une envergure épique avec tout pleins de grosses menaces, des plans dans tous les sens et donner du crédit à l'objectif dingue de Rogers : celui de permettre à l'HYDRA (son HYDRA, pas celle de Red Skull, attention) de diriger le monde. On a quasiment l'impression de lire la mise en place de l'event de l'été prochain, mais seul l'avenir nous dira si ce sera le cas où si ce sera juste contenu dans la série de Steve.


Ce n'est pas aussi bon que l'épisode précédent mais ça reste sympathique à lire. Nick Spencer pose de nouveaux pions, développe un peu la nouvelle Quasar (tant mieux, c'est sa seule chance d'éviter de tomber trop vite dans les limbes), traite des conséquences de Civil War II et Pleasant Hill, nous lance des liens avec la série Thunderbolts (argh !) et continue de nous parler du jeune Steve où l'on se demande toujours où le scénariste veux en venir avec ça.


Cet arc est le vrai début de la série et ça fait plaisir de voir les choses se lancer. En espérant que la conclusion de l'arc et de toute cette saga sera à la hauteur des ambitions de Spencer. [7]



Captain America : Steve Rogers #9 [Janvier]



Nick Spencer continue sa saga à un rythme soutenu. Il faut dire qu'il a visiblement beaucoup de choses à raconter, et il a certainement un event à gérer (Secret Empire ?) au printemps.


Après avoir mis pas mal de choses en place dans les deux précédents numéros, Spencer en revient aux conséquences de Pleasant Hill, avec enfin le procès de Maria Hill (6 bons mois après). Il faudra attendre un prochain numéro pour avoir le fin mot de l'histoire, mais c'est plutôt intéressant, notamment au niveau de ce que propose Hill pour l'avenir du SHIELD, qui, si c'est mis en place, changerait complètement l'équilibre de l'univers Marvel.


A côté de ça, on a le droit à pleins de réfs : au ciné avec le World Council, les Chitauris, aux comics avec notamment Union Jack qui vient faire coucou, et même des refs aux films et comics à la fois comme cette obsession à parler de la Civil War originelle (bon, en même temps c'est vrai que c'est un fait d'arme important de Hill, et une sacré tâche sur son CV), ou le retour d'Everett Ross, avec sa coiffure et sa gaucherie venue du run de Priest sur Black Panther, mais un visage un peu vieilli pour coller à son apparence dans le film Civil War.


On a le droit aussi à la suite de la retcon du passé de Steve, qui continue tranquillement sur sa lignée, sans vraies surprises.


Côté dessins, Javier Pina est toujours aussi inégal et offre des cases qui globalement manquent un peu d'impact. Les quelques pages de Guinaldo en complément ne sont pas incroyables, mais elles ont le mérite d'avoir plus de personnalité et de détails, personnellement j'en aurais bien pris plus.


Bref, un numéro pas désagréable, même si c'est pas non plus le plus réussi de la série. Ça pose quand même des éléments importants et les conséquences devraient être grandes (si on change de directeur du SHIELD, ce serait quelque chose quand même). [7]



Captain America : Steve Rogers #10 [Janvier]



Nick Spencer continue de changer tranquillement le statut quo de l'univers Marvel et de mettre en place tous les éléments de son plan. Le numéro n'est pas très surprenant si vous avez lu Civil War II : The Oath juste avant (donc ne le faites pas) mais pose vraiment des éléments intéressants pour la suite de l'histoire.


Par contre, ça reste une série centrée sur de la stratégie politique. Ceux qui veulent des aventures épiques du bon Captain iront voir ailleurs. [7]



Captain America : Steve Rogers #11 [Février]



Un 11e numéro qui fait bouger pas mal de choses. Spencer continue d'être toujours aussi étonnant sur cette série, parce qu'il semble vraiment très ambitieux, les idées fusent vraiment dans tous les sens. D'un côté il nous fait des réécritures énormes de la continuité passé du personnage qui rentrent vraiment en conflit avec ce que l'on savait de cette période. Reste à savoir si la réécriture de la réalité par Kobik vont rester ou si à terme la vraie origin story du personnage reviendra, mais ça seul le dénouement du run de Spencer sur Steve Rogers pourra nous le dire.


Et il y a aussi cette réécriture totalement dingue de Helmut Zemo que Spencer essaye de transformer en une sorte de nouveau Bucky de Steve. Ça ressemble à une fan-theory et c'est assez génial quand il va chercher des éléments issus de toute la continuité du personnage, dont les éléments laissés par Remender dans All-New Captain America, pour appuyer cette nouvelle vision de Zemo. Ça fait presque penser à Busiek quand il corrigeait la continuité Marvel en extrapolant sur le Space Phantom. Je suis très curieux en tout cas de voir où va nous mener cette nouvelle dynamique pour le baron.


C'est amusant également de voir un dialogue où Spencer fait un petit tacle à tous les lecteurs qui pensent que le nouveau statut-quo de Cap est juste un lavage de cerveau. N'empêche qu'une grande question demeure depuis l'arrivée de ce "Captain Hydra", c'est pourquoi Steve, si il fait parti de Hydra depuis le départ, a t-il servi l'Amérique et combattu Hydra pendant si longtemps avant de mettre en application son plan, n'a t-il jamais eu d'opportunité avant ? Enfin bon, la réponse viendra peut-être dans les prochains numéros.


En tout cas, on prend aussi des nouvelles du Red Skull en Sokovie ce qui est cool, même si c'est dommage que ce soit une histoire au second plan là où j’imaginais que ça allait être le cœur de cet arc en lisant le #7. Mais le grand moment du numéro reste certainement son final, pas pour le retour du 3e Ant-Man Eric O'Gardy (même si ça fait plaisir), mais bien pour la nouvelle dynamique que ça amène pour la suite de la série.


J'ai hâte de lire la suite. Surtout que ce numéro était très bien dessiné par Jesus Saiz (c'est bien mieux que les dessinateurs bouche-trou qu'on a eu dans certains des autres numéros). [7]



Captain America: Steve Rogers #12 [Février]



Taskmaster et Black Ant sont rigolos et Spencer continue d'avancer ces pions. C'est pas super beau mais ça fait le taff. Une lecture feuilletonnante franchement honnête. C'est tiré par les cheveux, mais pour le moment ce n'est jamais trop mauvais ou trop insultant. [7]



Captain America: Steve Rogers #13 [Mars]



L'histoire est intéressante à suivre, c'est bien structuré, plutôt biens écrit et on est toujours curieux de savoir la suite. Par contre, Nick Spencer fait vraiment n'importe quoi avec la continuité dans ce numéro, en changeant complètement un élément crucial de l'histoire de l'univers Marvel, en tuant un personnage dans le passé bien avant qu'il ne meurt notamment. La grande question est alors de savoir si les flash-back ne sont que dans l'esprit de Steve ou si ils sont la nouvelle réalité réécrite. Et si c'est ce cas, il faut espérer que Spencer prendra la peine de régler les problèmes de continuité qu'il provoque dans les prochains numéros...


Sinon il y a toute une partie du numéro qui est la foire du guest, ce qui est toujours amusant et surtout laisse espérer de bonnes choses pour la suite.


Et sur la partie graphique, les éditeurs laissent de plus en plus n'importe qui œuvrer sur cette série et se fichent visiblement d'avoir un titre de haute tenue visuellement. On a donc des pages pas terribles, et c'est dommage pour une série déterminante pour aller jusqu'à Secret Empire. Mais bon, on nous avait déjà fait la même avant Secret Wars avec, notamment, le numéro pitoyable de Talajic. [6]



Captain America: Steve Rogers #14 [Mars]



Bonne nouvelle on a Jesus Saiz en dessinateur. Donc au moins le numéro a un minimum d'allure. Dans cet épisode, Spencer continue tranquillement son histoire, en nous révélant davantage qui est l'intrigante Elisa Sinclair (et le scénariste est en train de bâtir une super-vilaine inédite plutôt solide et charismatique avec ce personnage, ce qui est une belle initiative).


On a aussi le droit à la constitution d'un second groupe de vilain après celui du numéro précédent. Ce qui permet de voir quelques gueules sympas, mais j'ai surtout l'impression que ça permet à Spencer de remplir du papier rapidement et de manière assez mécanique. Mais bon, honnêtement, même si l'astuce est grossière, ça fonctionne plutôt bien, sous réserve que le scénariste utilise le groupe de vilain pour autre chose que de la figuration dans les prochains numéros.


Enfin on a toute l'intrigue avec le bouclier planétaire et l'invasion chitauri qui continue. Et j'ai toujours des soucis avec ce fil rouge, parce que déjà ça ressemble beaucoup à Infinity en moins réussi, et ensuite j'ai du mal à accepter que cette vague de chitauris sans charisme soit réellement plus puissante que la vague d'Annihilation, ou que la nouvelle Quasar soit plus puissante que Thor, Blue Marvel, Spectrum, Hyperion et Starbrand réunis. Je veux bien que Spencer pousse son poulain Avril Kincaid, mais ce serait bien de respecter le travail des auteurs précédents et les échelles de puissances qu'ils ont pu poser par le passé. Là c'est n'importe quoi.


Et honnêtement, j'aime bien suivre cette série, y a toujours pleins de bonnes idées et de bons dialogues, mais la façon qu'a Spencer de tordre l'univers Marvel et la continuité pour faire fonctionner son histoire comme il l'entend a tendance à être agaçant. [6]



Captain America: Steve Rogers #15 [Avril]



Combat final entre Red Skull et Captain Hydra. Bon ça se passe après les événements d'Uncanny Avengers que je n'ai pas lu, ce qui est un peu dommage, puisqu'on vit les évènements via un espèce de récap' en 3 pages mal dessinés. Ne faites donc pas comme moi et lisez l'arc d'Uncanny Avengers avant d'attaquer ce numéro.


L'autre élément dommage avec cet épisode, c'est que les dessins ne soient pas meilleurs pour un affrontement aussi iconique qu'est Red Skull Vs Steve Rogers. Donc comme d'hab', il y a des choses intéressantes dans cette montée en puissance jusqu'à Secret Empire, mais comme les épisodes de New Avengers et Avengers en 2015 avant Secret Wars, ça reste quand même assez inégal (aussi bien scénaristiquement que graphiquement). [6]



Captain America: Steve Rogers #16 [Avril]



Ça y est, c'est le dernier numéro avec Secret Empire. Et la montée en puissance est plutôt réussie ! On a donc le droit à un numéro oversized, avec tout plein de dessinateurs moyens, dont l'effroyable Jon Malin (l'élève de Rob Liefield) pour les parties concernant les Thunderbolts.


La partie la plus intéressante (et la mieux dessinée) du numéro est sans doute celle dans le passé, dans laquelle on a le droit à une révélation très intéressante qui donne pas mal de sens à tout ce qu'à fait Nick Spencer jusque là. Ça explique vraiment la raison de ces flash-backs, de ces changements parfois aberrant vis à vis de la continuité, et ça marche plutôt bien. Surtout que ça donne vraiment une motivation intéressante à Steve Rogers et Elisa Sinclair.


Bref, malgré des dessins pas fous, une très bonne lecture qui donne bien envie de lire l'event printanier de Marvel. [8]

arnonaud
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le 29 sept. 2016

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