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Carciphona
6.5
Carciphona

Manga de Shilin Huang et Shilin Huang (2018)

Maladroit mais plein de promesses !

Premier titre des éditions Chatto-Chatto et première œuvre de Shiling HUANG, que vaut exactement ce manga canadien; Carciphona?


Premier manga des éditions Chatto-Chatto, Carciphona est un manga -avouons le- un peu daté. En effet, les premiers chapitres on été réalisés il y a plus de dix ans…


Mais avant de rentrer dans le manga passons un peu sur l’édition. Et franchement bonne surprise ! Un format est classique, une jaquette épaisse en papier verni brillant. Papier épais et de qualité, impression nette et sans bavures et lourd. Petites pages couleurs sur papier glacé en ouverture de tomes. La traduction comme l’adaptation graphique sont signés B.l.a.c.k studio, qui livre généralement un taf d’excellente qualité…


Maintenant le manga :


Graphiquement faut avouer que c’est lourd, limite maladroit, surtout les premiers chapitres. Utilisation des trames à outrance, scènes brouillons, actions illisibles, personnages qui se ressemblent un peu tous… Quand on sait que c’est la première œuvre de la canadienne Shiling HUANG, ça se comprend mieux. Artiste autodidacte sans aucune formation en dessin, elle a d’abord étudié la musique à l’université, avant de se lancer dans le manga de manière indépendante. Et la demoiselle possède déjà un style même s’il n’est pas encore à maturité…


Carciphona (qui a d’abord été dessiné sans avoir pour but d’être publié) se présente comme un manga classique dans sa forme et dans son fond, mêlant Fantasy et Aventure, ou la magie joue évidemment le rôle central. Magie qui est bien évidemment interdite mais convoitée, ce qui (comme souvent) sera le point de départ du truc. Après présentation des persos et mise en place de l’univers – de manière assez linéaire- on attaque le cœur du récit. Et même si c’est très classique et un peu convenu on sent que l’auteure sait ou elle va et distille ce qu’il faut d’infos pour accrocher le lecteur et faire monter la sauce. Outre le mystérieux passé de Veloce et la fameuse Prohibition, la géopolitique de Maelstrom semble se poser comme un des nerfs du récit, ce qui est pas banal pour le genre…


En plus d’un récit relativement dense, les passages d’actions ne manquent pas dans les pages de Carciphona. Mais comme abordé plus haut, les soucis graphiques rendent le tout lourd et un peu difficile à déchiffrer. Mais on sent les progrès et que le style murit et s’affine pages après pages… C’est d’ailleurs dans la dernière partie du premier tome que tout le potentiel du titre apparait vraiment. Plus sombre, plus concis, la trame se tisse peu à peu, malgré quelques incohérences bien vite oubliées… Et tout se précise dans le deuxième tome. L’intrigue se peaufine, s’étoffe et trouve son rythme de croisière, le dessin s’affine etc… Bref ça gagne en qualité. Et ça se laisse lire et plutôt bien même…


Premier titre des éditions Chatto-Chatto et première œuvre de Shiling HUANG, que vaut exactement ce manga canadien; Carciphona?
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Durant des siècles, la magie avait été monnaie courante dans le monde de Maelstrom. Une magie bienfaisante qui offrait à la société un pouvoir extraordinaire, mais également maudite, puisqu’elle avait causé la naissance des Carciphona : des humains à l’âme infectée par des esprits démoniaques.
Suite à un terrible événement, la Prohibition fut mise en place et l’utilisation de la magie fut bannie dans tous les royaumes. Pourtant, quatre ans plus tard, une sorcière du nom de Veloce Visrin continue à subsister dans l’ombre, en réprimant ses pouvoirs afin de vivre en paix. Mais cette vie paisible est de courte durée lorsqu’elle se fait attaquer par l’assassin à l’origine de la Prohibition et qui pourrait bien être… Une Carciphona elle-même !
Verdict


Premier manga des éditions Chatto-Chatto, Carciphona est un manga -avouons le- un peu daté. En effet, les premiers chapitres on été réalisés il y a plus de dix ans…


Mais avant de rentrer dans le manga passons un peu sur l’édition. Et franchement bonne surprise ! Un format est classique, une jaquette épaisse en papier verni brillant. Papier épais et de qualité, impression nette et sans bavures et lourd. Petites pages couleurs sur papier glacé en ouverture de tomes. La traduction comme l’adaptation graphique sont signés B.l.a.c.k studio, qui livre généralement un taf d’excellente qualité…


Maintenant le manga :


Graphiquement faut avouer que c’est lourd, limite maladroit, surtout les premiers chapitres. Utilisation des trames à outrance, scènes brouillons, actions illisibles, personnages qui se ressemblent un peu tous… Quand on sait que c’est la première œuvre de la canadienne Shiling HUANG, ça se comprend mieux. Artiste autodidacte sans aucune formation en dessin, elle a d’abord étudié la musique à l’université, avant de se lancer dans le manga de manière indépendante. Et la demoiselle possède déjà un style même s’il n’est pas encore à maturité…


Carciphona (qui a d’abord été dessiné sans avoir pour but d’être publié) se présente comme un manga classique dans sa forme et dans son fond, mêlant Fantasy et Aventure, ou la magie joue évidemment le rôle central. Magie qui est bien évidemment interdite mais convoitée, ce qui (comme souvent) sera le point de départ du truc. Après présentation des persos et mise en place de l’univers – de manière assez linéaire- on attaque le cœur du récit. Et même si c’est très classique et un peu convenu on sent que l’auteure sait ou elle va et distille ce qu’il faut d’infos pour accrocher le lecteur et faire monter la sauce. Outre le mystérieux passé de Veloce et la fameuse Prohibition, la géopolitique de Maelstrom semble se poser comme un des nerfs du récit, ce qui est pas banal pour le genre…


En plus d’un récit relativement dense, les passages d’actions ne manquent pas dans les pages de Carciphona. Mais comme abordé plus haut, les soucis graphiques rendent le tout lourd et un peu difficile à déchiffrer. Mais on sent les progrès et que le style murit et s’affine pages après pages… C’est d’ailleurs dans la dernière partie du premier tome que tout le potentiel du titre apparait vraiment. Plus sombre, plus concis, la trame se tisse peu à peu, malgré quelques incohérences bien vite oubliées… Et tout se précise dans le deuxième tome. L’intrigue se peaufine, s’étoffe et trouve son rythme de croisière, le dessin s’affine etc… Bref ça gagne en qualité. Et ça se laisse lire et plutôt bien même…


Pour moi, Carciphona est un chouette titre Dark-Fantasy qui s’annonce bon, malgré quelques soucis graphique mais qui -pour l’instant encore- reste plutôt prévisible et linéaire dans son déroulement. Néanmoins les aficionados du genre devrait trouver leur bonheur car comme je le dis souvent ; déjà-vu ne veut pas dire mauvais ! Avec 6 tomes au compteur, le manga devrait – de ce que j’ai pu lire sur le net- compter une quinzaine de tomes.


Découvrez les premières pages : https://chattochatto.com/2018/06/07/le-chapitre-1-de-carciphona-tome-1-disponible-gratuitement/


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Lupin_the_third
7
Écrit par

Créée

le 30 nov. 2018

Critique lue 232 fois

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