Très sympathique avec des airs de bande dessinée franco-belge mais manque d'impact pour convaincre son lectorat.
L'histoire est vue et revue, une nouvelle menace arrive en ville et le maire nomme deux partenaires pour arrêter ce fléau...
Plein de bonnes intentions sont au cœur du manga, comme l'intégration d'écrivains célèbres tels que Jules Verne ou Arthur Conan Doyle, la mise en place d'un univers industriel et victorien (totalement steamer quoi) ou encore l'usage de l'écriture en tant qu'invocation (ce qui est écrit prend vie) sauf que ça ne fonctionne pas. Beaucoup de clichés scénaristiques issus
des mangas plus classiques survivent et l’œuvre s'en trouve affaiblie.
Le problème n'étant pas spécialement leur présence, car désormais, le fait qu'un héros possède des pouvoirs surnaturels est devenu presque systématique par exemple (merci Tezuka ahah) mais qu'ils apparaissent comme une sorte d'éléments forcés d'y être pour bien faire fonctionner l'histoire.
En ce qui concerne les dessins, c'est généralement très bon. Avec une touche bande-dessinée assez omniprésente, cela donne un mélange innovant. Cependant le découpage des cases n'est pas toujours très limpide et, à mon goût, les scènes qui marquent les ellipses temporelles ne sont pas assez imposantes. Le sens de lecture parait parfois flou.
Bref, City Hall est rempli de plein de bons éléments cependant l'alchimie ne prend pas et laisse une impression de déjà-vu.