En lisant les différentes séries Avengers de l'ère Bendis, j'ai été agréablement surpris par le personnage d'Arès, dieu olympien de la guerre, dont j'ai trouvé la version de l'époque vraiment intéressante : un anti-héros brutal mais efficace, au design très réussi, très convaincant en tant que héros fonceur et impulsif. Même si elle n'est pas complètement mauvaise, j'ai par contre été assez déçu par la mini-série à laquelle il a eu droit. Malgré un dessin très joli et quelques dialogues plutôt réussis, le récit manque dramatiquement d'originalité et d'enjeux.
Norman Osborn est désormais directeur de HAMMER, agence remplaçant le SHIELD suite à la disgrâce de Tony Stark. Arès, anciennement membre des Mighty Avengers de Stark, continue à remplir cette fonction auprès d'Osborn. Celui-ci lui demande alors de former des agents de HAMMER au combat, afin d'en faire des soldats d'élite instruits par le dieu de la guerre, rien que ça. Arès recrute alors ses Shades, ses Ombres, parmi les éléments les plus retors de l'agence. Alors qu'il finit leur formation, il est contacté par Héra, sa mère, qui l'informe que son fils à lui, Alexander (qui appartient actuellement aux Secret Warriors de Nick Fury), est en danger... Arès et ses Shades se mettent alors en route vers une ancienne base du SHIELD où est censé se trouver le garçon...
En deux parties, le récit nous montre d'abord la formation des Shades puis l'assaut sur la base du SHIELD. La première partie est bourrée de punchlines et la seconde de références mythologiques. En soi, tout ça est très bien... mais le récit est tellement rushé qu'on peine à ressentir les enjeux et à éprouver quoi que ce soit durant les trois numéros que dure cette mini-série.
Dommage, d'autant plus que le potentiel était présent.