Quand des parallèles se croisent... 1/2

Daisuke Imai fait son retour en France avec les volumes 1 de Destins Parallèles - elle - et Destins Parallèles - lui -. Direction l'université de Rakuhoku de Kyôto, ses clubs et ses bousculades fortuites qui ne sont parfois pas sans conséquences.


Une affaire de points de vue


Expérience originale : lire la même histoire mais abordée du point de vue d'un garçon (Yukichi) et d'une fille (Chihiro), les deux étant inscrits dans la même faculté. Chaque point de vue permet de compléter l'autre, de mieux comprendre la réaction de tel personnage ou de mieux saisir qui dit quoi. Bref, tout lire permet d'apprécier la narration développée par l'auteur pour nous faire pénétrer dans cet univers (j'ai commencé par le point de vue de Chihiro puis Yukichi).


Loin de tout angélisme, Daisuke Imai dépeint le monde étudiant (l'action se situe majoritairement dans l'enceinte de l'université), un univers qui a ses bons et ses mauvais côtés. Et là où les garçons tournent autour des (jolies) filles il vaut mieux ne pas révéler ses faiblesses. Il faut sauver la face (à l'instar de Tasuku dont il était récemment question), mentir (comme ailleurs ?). Yukichi finira par casser ce mouvement, assumer ses actes passés (pourquoi il est là et pas dans une meilleure université). Faire table rase du passé en somme. Mais entre ce qu'il veut et ce qui se passe il y a un écart.


Le jeune qui lisait des romans d'amour


On voit d'ailleurs un paradoxe : Yukichi porte un discours très rationnel et se retrouve en fac' de sciences humaines où il voudrait tout réduire en équations. Pourtant, il lit des livres sur l'amour (qu'il dissimule derrière des jaquettes qui font plus « sérieux »). Il a envie de comprendre comment ça marche, parce que l'amour, c'est compliqué. Il faut dire qu'il est amoureux de la star de l'université, Hinata (aucun rapport avec le personnage de Naruto), et ce n'est pas forcément réciproque. Il y a de la contradiction chez le jeune homme mais il en est conscient, même s'il ne l'avoue qu'à demi-mots. Les autres la voient pour lui.


La suite...

Anvil
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le 28 févr. 2018

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Anvil

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