Le fauve (de Grendel) est lâché !

Le séjour sur l'île de Pâques n'allait pas être de tout repos pour nos récupérateurs. L'arrivée passablement mouvementée sur l'île et ce qui a suivi n'a fait que conforter cette impression. Ce huitième tome de la série permet de jouer sur différentes cordes.


La corde "action", bien sûr, avec les récupérateurs K.K. et Jason Chrysler qui posent quelques soucis. Les récupérateurs états-uniens semblent poursuivre un objectif tout autre que l'officiel. On ne sait pas encore tous les tenants et aboutissants de ceux qui tirent les ficelles mais une chose est sûre : mieux vaut ne pas s'approcher de trop près sous peine d'être éliminé. La spécialité de K.K. est d'ailleurs l'occasion de voir quelques scènes de zombies bien agréables, redonnant un côté horrifique à la série que l'on n'avait plus aperçu depuis l'arc de Yasogami.


La corde "passé" est aussi activée. Notamment le passé de Kyoma. Après son échange avec Harka Shirmayer notre récupérateur de coils préféré a quelques images du passé qui reviennent. Ses échanges avec K.K. sont aussi l'occasion de revenir un peu dans le passé. La solution à l'île de Pâques passe par les souvenirs de Kyoma. Les vrais souvenirs car un certain mystère plane et il n'est pas sûr que New Tesla lui ait tout dit. Une entrevue future avec son grand ami Albert en perspective ?


La corde "inattendu" est également de mise. Elle se manifeste surtout à travers une phrase de Kyoma, à l'attention de sa partenaire : "Même si ça me coûte de le dire, merci Mira !" Certes, on espérait ce moment, on attendait un mot de Kyoma envers Mira surtout qu'il a déjà montré qu'il se souciait quand même d'elle, sous ses airs d'indifférence.


La corde émotion est aussi pincée, et elle explose sur la fin que ce soit avec les retrouvailles inattendues de Kyoma avec un ancien partenaire, le geste du prince Roowaïh... sans parler de la dernière planche sur Kyoma. Simple et efficace.


Dans le tome 7, Yuji Iwahara nous glissait ceci : "j'ai plein d'idées pour la suite, alors je vais pouvoir poursuivre sur ma lancée encore un moment. C'est plutôt une bonne chose, non ?" On répond oui ! Première série de l'auteur à dépasser les six volumes, Dimension W confirme tome après tome la qualité de son duo principal, de l'intrigue, le tout servi par un dessin toujours aussi plaisant et dynamique. Que demander de plus ?

Anvil
8
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le 26 janv. 2016

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Anvil

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