Dès les premières pages, le trait de Larcenet explose à la figure. Contraste saisissant d'un personnage morbide dans un univers si vide. Le dessin s'affiche somptueux. L'indifférence n'est certainement pas un sentiment possible quand on lit Blast.
Pourtant cette implosion de souffrance, de pulsions, de chair n'aboutit pas.Il est vrai que je me suis ennuyé. Au fil des pages, mon attrait pour l'abyssale illustration s'est terni. Les propos m'ont gonflé. Nauséabonds parfois, intelligents rarement, provocants trop souvent.
En résumé, quelque chose de peut-être surexploité. J'en suis moi-même déçu, désolé que de si beaux coups de crayons portent un propos si faible.