Album composé de 7 mini-histoires que certains diront délirantes/déjantées, d'autres qualifieront de nulles et montrent ce que ce sera l'après Goscinny, à savoir un massacre du perso, de son univers, de son âme.
Une histoire est scénarisée par Goscinny pourtant (Les Dalton prennent le train). Elle commence relativement bien mais finie en queue de poisson. Ce qu'il a fait de moins bien, ou alors elle s'inscrivait dans un contexte/une commande que j'ignore.
La Corde du Pendu de Vicq est une histoire neutre, fade, pas compris l'intérêt.
La mine du chameau de Dom Domi est complétement hors-sol et à part le côté désintéressé du personnage d'Hadji Ali et le fait que cela rend éventuellement hommage aux arabes absents de l'univers Lucky Luke, l'histoire est faible.
Allez, Règlements de comptes de Lodewijk a un mini cliffhanger un poil distrayant mais c'est bien tout.
Mais surtout que dire des trois histoires de Bob de Groot, Le Justicier, La bonne parole et Li-Chi's Story ? Des horreurs. En voyant le positif, elles font d'autant plus apprécier les bons Lucky Luke. D'autant plus inquiétant que Bob de Groot se verra confier le scénario de deux albums complets près de 20 ans plus tard avec Marcel Dalton et L'Artiste Peintre. Aïe.