L’« affection du sieur Alzheimer » atteint Robin des Bois, mais pas Larcenet, qui reste suffisamment vif d’esprit pour courir deux lièvres à la fois : récrire en mode comique le mythe du voleur généreux, et parler d’Alzheimer avec dérision. (En fait, cela fait même trois lièvres : Robin, Aloïs et l’humour.)
Assez étonnamment, abondance de léporidés de nuit pas, alors que bien des bandes dessinées plus ambitieuses tombent dans la catégorie du quelconque à force d’avoir le cul entre deux chaises, ou au contraire se contentent d’un seul thème et le massacrent. "La Légende de Robin des bois" part dans tous les sens, et l’assume : le Pape, un bob « Ricard », du western urbain, Annie Cordy… Bien sûr, ça ne fera pas un futur classique, faute d’ampleur et de profondeur, mais on reste un ou deux crans au-dessus du tout-venant de l’époque. C’est simplement drôle.
Alcofribas
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le 13 févr. 2015

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