Il est l'enfant de l'encre et de la plume, la figure de proue de " L'île au trésor " de R. L. Stevenson.
Il a vécu de crimes et de rêves, connu les galions de madère, le sac de Maracaibo et les révoltes des boucaniers.
Il va mêler l'or et le sang pour sceller son destin aux confins des royaumes perdus de l'Amazonie.
Il est le dernier pirate.
Il est la légende.
Long John Silver



Avec une telle quatrième de couverture on ne peut que rêver de partir à l'aventure.
À la fin de L'Île au trésor, le pirate Long John Silver s'échappe et le jeune Jim Hawkins n'en entend plus parler de lui. Or pour Xavier Dorison, que l'on connait surtout pour ses séries W.E.S.T et le Troisième Testament, et son comparse Mathieu Lauffray, il restait une histoire à écrire, celle qui fera définitivement du forban une légende. C'est cette légende qui est raconté dans cette série terminée de quatre albums.


La série nous raconte l'histoire de Lady Hasting, femme délaissée et ruinée par son mari parti depuis des années chercher une cité mystérieuse au fin fond de l'Amazonie. Elle est prête à le déclarer mort et ainsi récupérer le peu de fortune qui lui reste mais voilà que surgit un indien porteur d'un message : son mari est vivant et a découvert la cité. Ce dernier charge son frère de vendre tous les biens qu'il lui reste afin d'armer un navire et de le rejoindre dans le nouveau-monde. Pleine de rancoeur envers son mari, Lady Hasting se tourne vers le docteur Livesey qui aurait connu un pirate du nom de Long John Silver. Son but : s'emparer du navire de Lord Hasting et du trésor de la cité.


Xavier Dorison reprend ce qui a fait le succès de ses autres séries : un rythme sans temps mort, des péripéties qui s'enchaînent toutes plus dangereuses les unes que les autres, une grande part de mystère ainsi que des dialogues dignes du roman original. Mais surtout, les auteurs ont su capter toute l'ampleur du personnage de Silver : ce pirate ambiguë, charismatique, rusé. Un homme qui ne cherche qu'une chose : la liberté. Et il ne laissera personne se mettre au milieu de sa route.
Au dessin, Lauffray nous livre des planches sublimes. le style est propre, sans défauts. Les trognes des pirates font froid dans le dos. La mise en lumière est excellente comme on peut le voir sur la planche où l'on rencontre Long John dans le premier tome.


En conclusion, cette série ne vous lâche pas du premier au quatrième tome, vous convainc ensuite d'acheter un perroquet, de courir après les pièces de huit et de chanter "Quinze matelots sur le coffre du mort et une bouteille de rhum !"

Tellak
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Créée

le 16 juin 2017

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Florian

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