Ha, pour ce tome 8, Geluck et Casterman changent de format, on se retrouve donc avec un album plus petit et surtout moins fourni, mais sorti en coffret avec le tome 9.
Pour la petite anecdote (vu que j'en ai pris l'habitude pour ce qui est de cette série) : pendant ces vacances d'été 2016 (si on peut appeler ça un été), ma compagne et moi-même avons décidé d'aller régulièrement dans un refuge pour animaux pour y promener quelques locataires canins. On a déjà un chien que je promène tous les jours (sauf quand je travaille, mais c'est un petit veinard parce que bon, je travaille pas souvent...) mais on avait envie de donner du bon temps à ces pauvres chiens qui mettent parfois des mois à trouver un maître (sans parler de ceux qui sont arrivés là avec la peau sur les os). Bon, faut pas déconner, je suis pas un homme, ma gonzesse non plus (je vérifie régulièrement), du coup on prend les petits chiens qu'on se sent capable de dominer. Pas loin de là, y a un chemin de RAVel, un petit sentier quoi, on y va donc pour se promener. Les premières fois on en prenait qu'un seul qu'on se partageait sur le trajet, mais par après nous avons décidé d'en prendre un chacun en espérant qu'ils ne se disputent pas. Tout s'est bien passé. Ce qui est marrant, c'est que dès qu'ils sortent, ils veulent absolument pisser et chier partout. Faut dire que ça doit pas être cool de devoir chier dans son petit enclos, surtout qu'avec ces fortes chaleurs des derniers jours, les odeurs deviennent très vite désagréables. Y a un chien qui m'a même pissé dessus! Heureusement il est tout petit, donc c'était que le bas de mon pantalon... pas comme la fois où, dans une librairie, un gros chien est venu vers moi, je l'ai caressé et il m'a pissé dessus : toute ma jambe était inondée ! Le maître s'était bien marré marré avant de m'expliquer qu'il valait mieux pas toucher son chien sinon il te pisse dessus... sympa d'avertir après qu'il m'ait pissé dessus... Y a aussi le chien d'un pote qui, quand il était jeune, pissait partout dès qu'on le caressait, mais heureusement, depuis lors, il s'est calmé. La dernière fois que nous sommes allés au refuge, on a pris deux chiens de taille moyenne. Pas des molosses, mais ça change de notre petit chien à nous ! Franchement je ne pense pas que je pourrais prendre un gros chien, j'ai peur de ne pas savoir m'imposer comme le maître, alors qu'un petit chien c'est déjà plus facile de lui faire peur ! Mon chien, c'est un Jack Russel croisé Bichon. C'est une femme aussi, au fait. Tandis que tous les chiens promenés étaient des mâles. On a pu constater que les mâles avaient un besoin plus pressant de marquer leur territoire. Parce que le précédent chien de ma compagne était une femelle qui ne pratiquait pas beaucoup cette coutume. Et puis dans le refuge, il y a aussi un coin chats. Bon, là, impossible de les promener, mais c'est marrant de les voir même au travers du grillage. À la fin des vacances, ils en ont récupéré deux qui sont fort trouillards, ils n'osent pas trop approcher quand on passe un doigt (normalement on ne peut pas faire ça !), ils regardent en étant curieux, c'est mignon tout plein !
Bon allez, j'arrête avec cette anecdote trop mignonne, sinon vous allez avoir des envies zoophiliques, et c'est pas bien ça ! Ce tome 8 est dans la lignée des précédents. Geluck fait de très bons jeux de mots et d'images, ça fait mouche tout le temps. Il y a deux gags que je n'ai pas trop compris, peut-être était-ce lié à une actualité précise ou bien je manque tout simplement de culture... mais pour le reste, c'est bon. Et puis ce running gag des trapéziste, je trouve ça admirable que l'auteur parvienne toujours à se renouveler. Niveau graphisme, l'auteur a arrêté depuis longtemps ses nouvelles expérimentations. Il y a tout de même des dessins au crayon ou des détournements de temps en temps, c'est bien ça permet de varier un peu, d'amener de la fraîcheur, de rythmer aussi la lecture, parce que ça casse la monotonie.
Bref, j'aime bien cette série, elle n'est pas géniale mais je ne m'ennuie jamais lors de la lecture.