J’aime le style Yslaire, j’aime la période révolutionnaire, j’adore le louvre en tant que musée, en tant que bâtiment, en tant que témoin de notre histoire.
Je devrais aimer cette BD, et pourtant je suis restée sur ma faim: il a bien eu des moments d’exaltation, d’envie de tourner les pages plus vite, ou au contraire d’y rester un peu plus longtemps pour profiter du dessin.
Et puis finalement ce qui l’emporte c’est le côté un peu vain de tout ce récit et le fait que je n’en tire rien, rien d’autre que le souvenir d’une expérience atypique mais impossible de dire si j’ai apprécié ou non.
Et ça c’est un poil gênant tout de même.
Les oeuvres d’Yslaire ne sont pas classiques et ce qu’on en retient souvent c’est une ambiance, un malaise, parce qu’elles sont souvent sans concession sur les travers humains.
Souvent, c’est justement ça qui me plait, ici c’est précisément ce qui m’a perdue.
Ça ne veut pas forcément dire que cette BD est moins bonne que les autres, c’est sans doute parce que mon état d’esprit n’était pas disponible pour l’apprécier pleinement.