Je suis venu, j'ai lu, j'ai fui

Fin de la parenthèse flash-back pour Arleston et son héroïne. Quelles conclusions tirer? C'était nul, inutile, commercial et même pire encore: les événements et l'évolution psychologique de l'héroïne paraissent par moment en désaccords avec la série mère.

Sur ce tome précis, je critiquerai en particulier un rythme haché. On a l'impression de suivre une succession de scénettes, l'auteur usant d'astuces ridicules pour lier l'ensemble et se reposant sur les événements déjà vus dans Lanfeust (c'est moins choquant que dans le tome 2 mais tout de même).

L'idée du fils à avorter et qui deviendra maître du monde sert à meubler, sans installer de suspens et tombant dans le grotesque. Le Magohamoth s'insert dans l'aventure. Je l'aime bien cette petite bestiole, surtout depuis la révélation quant à son origine des étoiles, mais que vient-il faire ici? Rien ne sonne juste dans cette troisième partie, ni l'attitude de Thanos envers Cixi (pas trop mal dans le tome 2 pourtant) ni les "exploits" de l'ombre ténébreuse.

Il aurait fallu laisser tranquille le mythe d'une Cixi justicière la nuit et amante de Thanos le jour sans vouloir l'expliquer à tout prix. Arleston a retiré le voile de mystère mais l'intérêt de la chose s'est envolé avec.

A souligner que l'arrivée de Floch au dessin fait particulièrement plaisir après deux tomes immondes graphiquement.