Des cercles et des monts...
Ce tome 8 rend honneur à ses prédécesseurs. Le trait est toujours fin, précis, un véritable régal pour les yeux. L'illustrateur s'éclate manifestement sur les créatures et les univers qui lui sont donnés à représenter.
Les couleurs sont contrastées et donnent à l'ensemble cette ambiance qui me plaît tant dans la série. On voit plus clairement encore que la palette graphique est utilisée sur la représentation d'un esprit défunt familier.
Du côté de l’histoire, elle progresse mais nous laisse toujours sur notre faim. La noirceur qui s'était instillée dans le cœur d'une des héroïnes dans le tome précédent apporte, après une période de souffrance, une aide bienvenue. Mais le prix à payer sera peut-être élevé. Toujours est-il que le voyage géographique devient plus spectral que jamais. Nos héros voyagent plus loin qu'aucun humain avant eux auparavant. C'est le prétexte pour des rencontres plus ou moins terrifiante mais qui parfois se révéleront assez loufoques. Si l'on accepte le parti pris d'Arleston, on appréciera le voyage. Sinon, le lecteur pourra être désarçonné.
Pour ma part, ce tome 8 a rempli ses objectifs, à savoir me divertir. Il se lit cependant bien vite au vu de l'attente entre deux opus. C'est pourtant le temps nécessaire au dessinateur (et au coloriste) pour réaliser des dessins de cette qualité.
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