Un anti-héro se lance dans une quête insensée de l’Eldorado. Un long et aventureux périple pendant lequel Pablos, vouant sa vie à l’oisiveté, préparera une magnifique fourberie dont le dénouement se révélera totalement jouissif.
Les auteurs livrent ici un récit sous forme de satyre sociale où les ignominies de l’homme blanc sont dénoncées sans ambage. Alain Ayrolles (scénariste de de Cape et de Crocs) fait montre d’un sens théâtral qu’on lui reconnait bien, avec des textes très riches, voire trop alambiqués à mon gout. Le dessin de Guarnido, le paternel de Blacksad, est toujours aussi éclatant de vie. J’ai pris plaisir à parcourir ces visages, ces gueules si expressives. A l’image du format de cette BD, le dessin est imposant et d’une grande qualité.
Les Indes fourbes est une effroyable et merveilleuse odyssée à la morale cynique.
https://bdsulli.wordpress.com/2020/04/24/les-indes-fourbes/