le 15 mai 2015
L’esthétique de l’assassin
Cette BD avait toutes les qualités pour me plaire : un graphisme original, des personnages forts, un récit adulte, une mise en perspective artistique, culturelle et historique… Et pourtant, je n’ai...
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Ce n'est pas la première fois que je me dis que les critiques de l'ACBD ont du flair. Cette association de journalistes spécialisés décerne chaque année un prix Asie et un prix "Occident", Moi, assassin l'a décroché en 2015. Polina mais encore Blankets et Jimmy Corrigan ont fait partie des précédents lauréats, si ça c'est pas du bon goût et de l'éclectisme !
J'ai pris une belle baffe avec Moi, assassin. Je m'attendais à un polar classique à la Criminal, très noir, bien ficelé et à l'efficacité à toute épreuve. En réalité avec Moi, assassin l'emballage est un polar mais le propos et ce qu'il analyse est tout autre. A la fois pamphlet sur le monde de l'art contemporain, sur le milieu universitaire et petit précis sur la violence comme sujet d'étude et démonstration de la solitude amoureuse, Moi, assassin est une BD protéiforme. Son tour de force est d'allier tout ça avec succès, c'est méta et quelque peu bavard sans jamais être chiant, c'est incroyablement juste dans le ton et graphiquement à tomber. Le seul petit écart qu'il serait possible de relever pourrait se trouver dans
la dynamique du chasseur "chassé"
que j'ai trouvé assez mal amenée en comparaison de la qualité de l'exécution du reste.
J'avais un peu entendu parler de l'Art de Voler/ La protectrice -oui les deux trublions ont apparemment de beaux antécédents- mais à l'ouverture en librairie les livres m'avaient rebutés (n&b à l'ancienne, trop verbeux), je les avais vite reposés. Bien m'en a pris de me lancer dans Moi, assassin, car précieuses sont les oeuvres pour lesquelles on peut dire même de façon infime, qu'elles nous ont changées.
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Créée
le 25 mars 2016
Critique lue 378 fois
le 15 mai 2015
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