Dans un monde où 80% de la population possède un super pouvoir, le jeune Izuku Midoriya, jeune collégien introverti, voit son rêve de devenir un super héros interdit par son absence de pouvoir. Miraculeusement, son idole de toujours, le super héros n°1 All Might, va partager son pouvoir avec Midoriya. Avec ce pouvoir, le jeune homme va pouvoir intégrer la filière super héroïque du célèbre lycée Yuei. Sa scolarité sera cependant troublée par l'apparition du organisation du crime, dirigée par une vielle connaissance de All Might...
Autant le dire tout de suite, Boku No Hero Academia est un bon manga. Le scénario est plutôt bon, sans être sidérant par son inventivité et/ou sa complexité, brillant surtout par le développement de ses personnages. En effet, on apprend peu à peu à connaître chaque personnage de la classe de Midoriya, et on finit par s'attacher à chacun d'eux. De plus, aucun d'eux ne se ressemble et n'a la même personnalité, ou le même background (bien que celui ci ne soit pour l'instant développé que pour deux ou trois personnages principaux).
Le chara-design est plutôt bien fait, s'inspirant beaucoup d'une part des comics américains (je pense notamment au design d'All Might, espèce de mélange entre Superman et Captain America) mais aussi des super sentai et méchas japonais.
Le dessin, quand à lui est assez beau est très lisible, bien qu'assez peu original dans son style.
Seulement, Boku No Hero Academia n'a absolument RIEN d'orignal. La base du scénario est ultra classique (le jeune ordinaire qui va se voir confier un grand pouvoir qu'il va devoir apprendre à maîtriser grâce à son entraînement et sa détermination, et il surmontera de nombreux obstacles de plus en plus imposants grâce à ce pouvoir mais aussi grâce à la force de l'amitié). De plus, on ne peut pas vraiment appeler original le mélange comics et manga, d'autant plus que celui ci ne reprend que les côtés les plus "bling-bling" des comics, et que certains des retournements de situations sont des clins d'oeil à la pop culture occidentale (notamment à Star Wars).
De même, tout les personnages sont des archétypes que l'on a déjà vue des centaines de fois dans tous les mangas mettant en scène un classe : le héros timide qui va se faire des amis, le premier de la classe à lunettes, la femme forte, le génie qui avec un lourd passif familial, le pervers, ect, etc...
Boku No Hero Academia nous démontre donc que qualité n'est pas forcement synonyme d'originalité, nous offrant une oeuvre sympathique qui ne restera probablement pas dans les mémoires.