Malédiction ancestrale

La légende raconte que le peuple nain fut créer avec l’argile primordiale restant de la création des elfes. Déçu par leur petite taille, Yjdad décida alors de les doter de courage, de résistance et du secret de la forge.

Mais le dieu des elfes par précaution glissa trois malédictions : l'avidité, l'ambition et l’obstination. Ainsi il s’assura qu’une alliance nain ne résiste au temps.

Bienvenue dans l’heroic fantasy avec le 15ème volume des Nains.

L’ordre du bouclier est à l’honneur de cette aventure.

Rappelons pour les néophytes que le pouvoir est répartit entre 4 ordres majeurs distincts dans la nation Nains :

- La forge qui fabrique notamment les armes runiques, combattants particulièrement craints.

- Le talion sont les banquiers à l’avidité redoutable, peu respectés mais forcément craint.

- Le bouclier est l’armée régulière des rois, composée de féroces guerriers.

- Le temple lui assure les constructions et les croyances.

Enfin le sous ordre des errants qui comprend les rejetés.

Oboron suite à un combat contre des elfes est atteint de blessures mortelles. Au lieu de logiquement calancher, ses blessures se résorbent inexplicablement.

Il découvre qu’il serait le descendant d'une lignée maudite qui à terme le transformera en une bête sanguinaire incontrôlable.

Pour cette raison, l’ordre a décidé d’exécuter ou à défaut d’asservir tous les êtres de son espèce damnée.

Capturé par Faradum (un nain aux multiples facettes), il lui est proposé 2 options peu avenantes :

mourir immédiatement ou devenir un captif muselé pour quelques sales besognes, quel choix !

Oboron comprend rapidement que s’il veut tenter de sauver sa famille, il devra quitter ce guêpier et son armure de contrôle.

Subrepticement, il guette l'occasion.

Au cours de ses péripéties, un gobelin amusant et attachant (ca’at) va lui coller aux basques et comme le dit ca’at lui-même avec justesse :

« Libre ? ca’at pas avoir clan ni frères. Ca’at faible. Nains, elfes, orcs, hommes, tous vouloir massacrer gobelins. Sans maître, sa’at se faire bouffer comme lapin à longue queue ! »

Le scénario réserve quelques rebondissements de bon augure notamment une fin singulière.

Le lecteur suit le héros déchu dont malheureusement l’engrenage dans lequel il est empêtré ne lui réserve que de maigres chances de sauver ceux qui l’aiment.

Un volume réussit.

En sus, le graphisme est de qualité, une constante dans la collection des nains.

A lire pour se détendre