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Les albums n° 9 et 10 de Golden City sont sortis il y a peu : l'occasion de relire la série et d'en parler, ce que l'on n’avait pas fait jusque là.
On aime bien le charme indéfinissable de cette BD qui rappelle un peu l’adorable série du brésilien Leo (Aldebaran, Betelgeuse, Antares).
Avec Golden City, Daniel Pecqueur (scénario) et Nicolas Malfin (dessins) nous emmènent dans un futur pas si lointain : la Terre et ses eaux sont polluées (refrain connu), les plus riches se sont réfugiés dans une île flottante, Golden City, protégés des affreux jojos restés à terre.
Parmi les laissés pour compte sur le rivage, une petite bande d'orphelins débrouillards.
Parmi les milliardaires, le pdg d'une multinationale pharmaceutique, beau, riche, fort et intelligent, il a tout du Golden Boy mais garde quand même bon cœur d'autant qu'il va se retrouver victime d'une sombre machination. S'ensuivront au fil des albums tout un lot de divers complots, traîtrises variées et retournements inattendus.
Alors oui, malgré quelques facilités un peu racoleuses (écologie à la mode, high tech branchée, maillots de bain échancrés, ...), malgré la répétition des rebondissements qui font durer la série, on aime bien le charme un peu naïf de ces albums, le côté pas prise de tête de cette histoire, le dessin clair et lumineux tracé par Nicolas Malfin, les péripéties rocambolesques tissées par Daniel Pecqueur, le machiavélisme des très sévères méchants et l'enthousiasme sympathique des gentils débrouillards.
On peut toutefois s’arrêter au numéro 6 de la série : à partir du 7, Pecqueur peine un peu à relancer une nouvelle saison sans trop savoir s’il lui faut plonger sa cité d’or au fond de l’eau ou l’envoyer dans l’espace. Ce qui permet d’ailleurs à Nicolas Malfin de nous offrir de nouvelles planches aux bleus profonds et lumineux.
Juste un cran en-dessous de la série de Leo déjà citée, sans doute car on n’y retrouve pas la poésie extraterrestre, le petit supplément d’âme apporté par le brésilien.
BMR
7
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Créée

le 7 oct. 2014

Critique lue 213 fois

BMR

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