Perfect World, tome 8 par Sunread26

Chronique complète

Extrait :

Je continue d’avancer ma lecture de la série un peu au compte-gouttes, quand j’ai un trou et que je ne sais pas trop quoi lire. Là aussi j’approche de la fin, puisque la série s’arrête à son douzième tome, incroyable quand on sait qu’il s’agissait d’une one shot au départ. Certaines choses changent pour les personnages, tandis que d’autres ne semble pas vouloir bouger. Aucune vie n’est facile, certaines le sont juste plus que d’autres et ce n’est pas pour autant qu’il ne faut pas en profiter. On n’a qu’une seule vie après tout.

Avec ce tome Ayukawa réalise enfin ce qu’il doit faire, il était temps ! Il comprend que même s’il est handicapé, il a le droit de vivre et d’être heureux, ce n’est pas trop tôt ! Il pensait sans doute pouvoir se contenter de son métier, qu’il adore, mais c’était avant de retrouver Kawana. Il est clair que tout ne sera pas facile, ils ont pleins d’exemples autours d’eux qui fonctionnent ou non en tant que couples et c’est bien normal. Je dirais même plus, les personnes valident ne restent pas plus ensembles, les divorces et séparations vont bon train aussi, c’est la vie et ça ne touche pas que les personnes handicapées. Ce que je trouve un peu étrange dans la série, c’est qu’il a eu le droit à une rééducation et qu’il était plutôt bien entouré. Pourtant, il ne semble pas avoir vu de psy pour autant, alors qu’avec l’accident qu’il a eu, il aurait dû en voir un. Je veux bien que les autres, nos proches, nous aident à avancer, c’est mon cas aussi. Mais parfois, il faut aussi avoir un regard extérieur et pas forcément un psy, mais quelqu’un qui écoute et permet de voir les choses autrement, de prendre conscience des choses. Parce que dans le cas d’Ayukawa, il n’a eu cette prise de conscience que maintenant et il a dû passer à côté de tas de choses à cause de ça, je trouve ça triste. Le passage sur ses retrouvailles est assez émouvant, car ils sont enfin sincères l’un envers l’autre et pas seulement. Après s’être avoué leurs sentiments, ils comprennent qu’ils doivent aussi en parler à leur relation actuelle respective. Ayukawa parle donc rapidement à Koré-éda de la situation à la place de Kawana, c’est très courageux de sa part, surtout vu ce qui en résulte.

Pour Nagasawa, c’est un peu plus compliqué, puisqu’elle ne veut tout simplement pas l’écouter. Elle avait enfin obtenu l’espoir d’une relation possible avec lui, donc j’imagine la peur qu’elle ressent à l’annonce d’une fin avant même qu’elle ne commence. Là où Koré-éda est la gentillesse incarnée, elle s’est tout l’opposée, totalement égoïste. Elle continue de parler vachement à Kawana, alors que celle-ci tient juste à la remercier, car ses remarques lui ont permis de comprendre ses lacunes. Elle dit que Kawana ne comprend rien, alors que c’est elle qui est à côté de la plaque. Kawana sait qu’il doit se faire opérer et qu’il doit avoir du repos, mais elle le connait aussi assez bien pour savoir qu’il ne restera pas sans rien faire surtout pour le chantier de Kaede et Keigo. Donc plutôt que de le laisser faire n’importe quoi, elle se propose d’être ses yeux et ses jambes pendant sa convalescence, afin qu’il puisse se reposer au maximum. En plus, elle sait pertinemment qu’elle ne sera pas utile en restant à ses côtés, c’est la meilleure décision qu’ils pouvaient prendre, parce que oui, ils l’ont prise à deux. Et l’autre elle ramène sa fraise et vient tout critiquer, je la foutrais bien avec le daron de Kawana, deux râleurs ensembles, ça va donner. Elle finit par comprendre qu’elle n’y peut plus rien, mais elle a clairement un peu mauvaise quand même. J’espère qu’elle est Koré-éda pourront quand même tourner la page et passer à autre chose, ce n’est pas évident quand on aime quelqu’un.

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