Comme je le marque dans ce sous-titre, Slam Dunk est considéré comme un manga de sport culte. Il est sorti en Vo en 1991 et a été publié en France en 1999.
Ce manga édité par Kana a donc presque 20 ans, et ça se ressent. Il faut savoir qu'à l'époque de sa diffusion, le basket était un sport peu répandu au Japon et pourtant il cartonnera.
Mais voilà ce premier volume est vraiment un volume introductif. Il faut comprendre par là, qu'il n'est guère passionnant. Même si on sait que ce manga traitera de basketball, pour l'instant on ne voit presque pas un ballon (ce qui est assez marrant pour le signaler).
Il est introductif parce qu'il permet de présenter essentiellement Sakuragi, Haruko et Akagi (le capitaine de l'équipe). Pour l'instant, je trouve ces personnages un peu classiques et sans relief.
Sakuragi a des aspects de grosse brute sans cervelle. Pourtant il a deux visages, le coté brute et le coté naïf. Dans ce volume 1, on apprend pas grand chose sur lui, à part qu'il se prend râteau sur râteau. On sait qu'il a un potentiel physique important : il est grand costaud et semble bien jumper. Mais pour ce qui est de la science du jeu et de la technique, il est un pur débutant.
Néanmoins, il faut reconnaitre que ce personnage est agréable à suivre parce que l'humour, assez présent dans Slam Dunk, tourne essentiellement autour de lui.
Mais pour l'instant, je n'ai pas plus que ça, d'intérêt pour lui.
Haruko, la demoiselle qui est au centre d'un triangle amoureux, fait un peu cruchonne, comme le sont souvent les femmes dans ce genre de shonen. Donc, à part être l'élément déclencheur de l'intérêt de Sakuragi pour le basket, elle ne sert pas à grand chose.
Akagi, le capitaine de l'équipe, surnommé « Le Gorille » est assez creux aussi pour l'instant. Il est là pour donner la touche basketball et pour « ennuyer » Sakuragi. On sent que ce personnage sera primordial par la suite puisqu'il va sûrement aider notre héros a s'améliorer au basket.
Concernant le rival Rukawa, celui-ci est assez peu montré. On sait juste qu'il semble être beau-gosse et a un comportement très lymphatique, un peu froid et peu bavard. La rivalité naissante avec Sakuragi nous promet des scènes d'humour et va lui permettre d'augmenter son niveau de jeu.
Concernant les personnages, ce tome 1 n'est pas suffisant pour créer de la sympathie envers eux. On sent un potentiel affectif et comique, mais pour l'instant non exploité.
Un autre point marquant dans ce tome, c'est le coté « old school ». Le manga commence à dater et ça se sent.
Le chara-design n'est pas des plus convaincant. Sakuragi a une coupe de cheveu et une couleur très 80′s. Akagi a lui une coupe du début des années 90. Bref les personnages font démodés.
De même le dessin, n'est pas excellent. Il est très loin d'être mauvais, mais il manque parfois de réalisme, de détail et de finesse. Et puis, on sent que le trait n'est pas tout récent. Je ne pourrais pas l'expliquer mais ça se voit. Par contre le mangaka maîtrise bien la mise en case et le découpage.
Pour conclure, pour l'instant, ce manga ne m'a pas fait plané. Je suis persuadé qu'il n'est pas mauvais mais pour l'instant c'est trop introductif pour pouvoir réellement jugé. Forcément, quand, pour un manga de basketball, on ne voit presque pas de basket, c'est difficile de juger.
Néanmoins, on sent que cette série pourra être intéressante. Même s'il n'y a pas encore d'affectif avec les personnages, on sent que le Sakuragi saura nous faire apprécier ce titre. L'humour semble aussi être un part important de Slam Dunk, notamment avec le héros qui est parfois bien con!
Une impression mitigée mais qui est dû au coté introductif. Il faut aller plus loin pour réellement apprécier ou non le titre, notamment quand on verra un match de basket.
Rendez-vous donc quand j'aurais plus avancé.