Cuit à la vapeur

Attiré par les dessins de Chris Bachalo, j'ai suivi l'artiste dans sa tentative d'émancipation vis à vis de la maison Marvel pour laquelle il officiait (sur Génération X de mémoire).

Je n'ai pas été déçu par le côté graphique, le dessinateur, (bien assisté par l'encreur Richard Friend et le coloriste Bad@ss) possède un style très fouillé, limite brouillon mais rempli de détails dans tout les coins de la planche, des tuyaux, des câbles, du métal, très approprié pour le style de l'histoire, du Steampunk si vous ne vous en doutiez pas encore.

Le soucis est justement que côté scénar, c'est un peu brouillon également. Probablement car le comics à dû s’arrêter prématurément faute de public suffisant (12 numéros sortis pour 24 de prévus initialement) et que la fin de l'histoire est un peu précipitée.
Mais la galerie de personnages crée est fantastique: le héros avec un four à charbon en guise de coeur, le méchant avec ses accents différents symbolisés par des couleurs de texte et de typologie différentes, les différents personnages historiques comme la Reine Victoria (qui ne l'a pas été) ou Napoléon,...

Tout cela fait que l'on reste ébloui mais également déçu à la fin de la lecture avec une petite sensation de ne pas tout avoir compris.

Comme cuit à la vapeur donc, c'est bon mais ça à quand même moins de goût...