Dur de critiquer cette oeuvre puisque je ne l'ai pas lue en entier... Le livre m'est tombé des mains lorsque le personnage principale menace à tout va avec... un flingue qui donne la chiasse !
Sans manquer de préciser à sa victime qu'il peut régler son engin sur différent niveau de chiasse...
Yeah ! Ca vole très haut ! Et pourtant, je n'ai jamais eu de problème avec la vulgarité, qui peut selon moi être un outil d'expression extraordinaire mais surtout unique.
(Pour illustrer, "Zut" et "Merde" ont le même sens mais, pas la même force)
Ici, ça ne sert à rien. Ce que certain auront le malheur d'interpréter comme du franc parlé ou de l'irrévérence du héro, n'est à mes yeux qu'une suite d'insultes lourdes et sans queue ni tête.
(ex: "Je n'aurai de repos que quand on t'aura violé, brulé, castré, farcie de merde de chien et qu'on aura suspendu ton cadavre au milieu de Century Square pour que les nécrophiles puissent jouer avec.")
Et ça n'arrête pas ! Toutes les trois planches Spider Jerusalem s'offusque contre la société comme un petit roquet qui se parle à lui même. Alors que fait il pour passer ses nerfs et faire bouger les choses ? Il déverse son fiel dans des articles médiocres parce que de toute façon, il n'a pas le choix ! Il a signé un contrat avec un éditeur il y a 4 ans et il est obligé ! Par contre péter des gueules à tout va, c'est pas un problème... Normal.
Impossible donc (pour moi) de suivre son aventure, il aurait du rester dans sa montagne le con !
A en lire d'autres critiques, je passerais à côté de quelque chose. C'est dommage.
(Je ferais une seconde tentative une autre fois peut être)