Romero BD

Tome 1
Ce sont des successions de faits divers de 12 planches qui se suivent et se complètent. Si vous aimez les farces et critiques romériennes (voir «La Nuit des Morts-vivants»), vous ne serez pas déçus par cette rencontre entre un belge et un américain, tous deux enragés et politiquement incorrects, qui se déchaînent sur tout ce qui bouge. Un grand moment de gore bien goûteux et juteux.

Tome 2
Toujours le même concept de narration, Freddy Merckx est présent dans les 3 histoires et devient de plus en plus attrayant par sa bouffonnerie généralisée (corps et esprit). On déterre un être du 20ème siècle, dont l'identité reste cachée, qu'on dote d'un cerveau de babouin. Leur parcours ne cesse de s'amonceler de re-cadavres. De grandes planches bien détaillées, teintées de dialogues, ou plutôt tirades d'Eddy, absurdes et de scènes hilarantes. Entre «Braindead» et le Virenque des guignols (un cycliste quoi !).

Tome 3
Terminé le système quatre faits divers pour un album, on s'adapte au bon vieux standard franco-belge et on pond un 46 planches intégral. Opus où des énergumènes de la trempe physique du sieur Merckx viennent en aide au pauvre Karl qui veut récupérer le corps d'abord, puis la tête de Popypop, afin de reconquérir sa belle copine zombie. Album qui laisse sa part belle à l'absurde et aux dialogues improbables mâtinés de têtes découpées et de giclées de boyaux, toujours avec un dessin impeccable et expressif, même dans l'action pure. Un véritable régal pour cannibale.