Aaricia (1984-88)

Comme L'Enfant des étoiles, Aaricia est un recueil d'histoires courtes qui permet de faire une pause dans les aventures traditionnelles de THORGAL. On en apprend encore un peu plus sur la jeunesse du héros, même si cette fois c'est son âme sœur qui est le point central de l'album. Comme dans L'Enfant des étoiles il y a un récit qui domine les autres, "Les Larmes de Tjahzi" qui est plus proche des contes & légendes traditionnels que de l'univers propre à la série. De même que dans "Le Métal qui n'existait pas", histoire dans laquelle n'importe quel gamin aurait aussi bien fait l'affaire que Thorgal, ça aurait pu être n'importe quelle gamine à la place d'Aaricia dans ce récit indépendant du reste. Ce qui n'est pas une critique, mais juste une remarque.
Pour ce qui est du dessin, c'est toujours aussi bon que dans le cycle de Qâ (qui paraissait simultanément à ces courtes histoires dans le Journal Tintin à l'époque) et Rosinski est particulièrement doué pour restituer les expressions de visage et les attitudes corporelles des enfants, qui en deviennent particulièrement touchants (notamment dans "La Montagne d'Odin").

Un album à lire dans le prolongement du tome 7 avant La Magicienne trahie (si on connaît déjà la série). Autrement, même remarque que pour L'Enfant des étoiles : il vaut mieux lire cet album dans l'ordre de numérotation lors de la première lecture de la série.