Akane-Banashi, tome 1 par Sunread26

Chronique complète :

Extrait :

Nouvelle série pour moi, de chez Ki-oon, elle me faisait envie depuis un bout de temps. J’ai profité de l’offre avec les médailles pour craquer pour le premier tome. Le thème du rakugo est très original, et surtout, je pense, assez compliqué à mettre en place de manière dynamique pour lui faire honneur et ne pas ennuyer le lecteur. Surtout d’un point de vu international, où la discipline est assez peu connue, pourtant, c’est vraiment impressionnant !

L’intrigue commence durant l’enfance de notre protagoniste, la petite Akane, déjà fan de son père, déjà fan du rakugo. Elle sait qu’il ne gagne pas grand-chose, car il n’est pas encore au niveau le plus élevé, mais elle l’adore quand même. Pour certains de ses camarades, c’est un raison pour se moquer d’elle et de son père. Ayant un sacré caractère, et surtout, n’ayant pas honte, puisqu’elle l’admire, elle ne se laisse pas marcher sur les pieds. Son père commence alors à se préparer pour sa promotion au rang supérieur, et final, d’un pratiquant de rakugo professionnel. Le pauvre a beaucoup de poids sur ses épaules, faisant monter encore un peu la pression, mais il arrive malgré tout à bien se défendre. Alors que la majorité du jury souhaite le promouvoir, le chef arrive et vire tous les participants… dont le père d’Akane. C’est un choc pour les participants, mais aussi pour toutes la salle, qui ne comprend pas cette décision. Je ne parle même pas du discours de ce vieux crouton, qui semble être assez imbu de lui-même et prétentieux. J’espère malgré tout que l’on finira par avoir son point de vue, plus précis et sincère à ce sujet au cours de l’intrigue. Il doit avoir ses raisons pour avoir agi ainsi, pour au final, quelques années après, chercher d’autres jeunes à former.

Le père d’Akane n’a donc pas eu d’autres choix que de se reconvertir. Tout l’entourage semble heureux de cette décision, car il gagne mieux sa vie. Mais Akane, en devient presque choquée, comment les gens peuvent dire des choses pareilles ? Le rakugo est autant un métier qu’un autre, en plus, son père y prenait du plaisir, que demander de mieux ? Cette incompréhension fait monter la rage en elle, et elle supplie donc l’ancien maître de son père de la prendre comme disciple. Elle compte bien rabattre le caquet de ses impertinents ! D’abord dubitatif, et surtout blessé, car son premier protégé a été viré comme un mal propre. Le maître hésite à l’aider, il ne se sent plus l’étoffe d’un maître. Pourtant, en voyant sa détermination, il finira pas flancher et accepter, ne serait-ce que pour la faire abandonner. Manque de bol, caractère oblige, et passion aussi, elle s’accrochera et continuera de se rapprocher de son rêve.

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