En deux lignes : l’univers et les personnages emblématiques (Albator, Mimée, Maetel, Queen Emeraldas…) des différentes œuvres de Leiji Matsumoto, transposés dans l’opéra en 4 parties de Richard Wagner ; L’anneau du Nibelüng.


L’Anneau des Nibelungen (ニーベルングの指環, Nibelung No Yubiwa) est paru, au Japon, en volumes reliés aux éditions Shinchosha. Les prépublications de ce titre sont plutôt atypiques :


La 1ere partie, L’Or du Rhin, a été prépubliée dans la revue Chûkosha, une revue de voitures d’occasions, du 10/10/1990 au 25/11/1992.
La 2e partie, Les Walkyries a été publiée sur le magazine en ligne Webshincho.com, (qui n’existe plus), d’avril 1997 à février 1998.
La 3e partie de mars 1998 à juin 1999.
La 4e partie, Le Crépuscule des Dieux reste inachevé (une habitude chez Matsumoto^^)

Ce titre, qui -avouons le directement- est par moment un peu décousu et difficile à suivre possède au moins 2 grandes qualités ; nous faire découvrir cette œuvre majeure de l’opéra, la tétralogie de Wagner, et nous replonger dans l’univers si particulier de Matsumoto. Mais surtout, il nous permet de découvrir une partie du passé d’Albator, Toshiro, Maetel et cie…


De leurs destins à leurs parents, en passant par les différents vaisseaux utilisés, quelques-unes des questions qu’on pouvait se poser, trouvent ici une réponse. En plus d’être richement légendée (notamment les différents suppléments en fin de volumes), cette œuvre a aussi la particularité d’être un des premiers mangas prépubliés sur le Web.


Ce cross-over Manga/Opéra n’est pas le Shonen (si on peut vraiment le qualifier ainsi) le plus facile à lire et on peut facilement en perdre le fil. Même si l’histoire est prenante et que l’Univers de Wagner confronté à celui de Matsumoto fonctionne impeccablement, faut avouer que ce manga demande une lecture assidue et le nombre de personnages et les nombreux sauts dans le temps réclament une attention de tous les instants.


Trois histoires courtes, dessinées par Matsumoto dans les années 60/70 prennent place à la fin des volumes 2, 4 & 5, toutes 3 axées sur le thème de la musique. Graphiquement, on retrouve le style typique de Matsumoto qui a fait ses preuves ^^


L’édition de Kana est quant à elle fidèle à elle-même, du même niveau qu’un Naruto ou un Conan ; seule différence, une jolie page couleur au début de chaque volume.


Plutôt à réserver aux fans du Maitre et de ses univers, aux personnes désireuses de découvrir une œuvre atypique ou encore, à ceux qui voudraient (re)découvrir la tétralogie de Wagner sous un autre jour. A noter que Les premiers chapitres de ce manga furent adaptés dans une série de 6 OAV : Harlock Saga


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le 20 oct. 2015

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