Alors, tout tombe : Première partie - Blacksad, tome 6 par Benhip

Je n’avais pas lu de Blacksad depuis longtemps, alors en voyant que ma bibliothèque avait les deux derniers, et en attendant que les tomes suivants d’Ashita no Joe soient rendus pas la personne qui a décidé de me pourrir la vie en les lisant en même temps que moi, je me suis dit que j’allais rattraper mon retard. J’ai bien fait !

Premier diptyque de la série espagnole, Blacksad suit toujours le chat détective, à New York cette fois-ci, pour une enquête sur les magouilles politico-mafieuses autour d’un projet de pont. Les dessins sont toujours aussi splendides, qu’ils s’agisse des décors, parfois très impressionnants, ou des visages, car l’un des gros points forts de Guarnido est que rien ne reste dans le fond : tous les personnages sont détaillés, et l’univers zoomorphe donne un surplus d’originalité à la BD.

Du côté du scénario, on reste sur la même ambiance « film noir », bien qu’ici une partie non négligeable de l’intrigue, autour d’une troupe de théâtre, soit bien plus légère et permette même un peu d’humour, notamment à travers le personnage de Weekly, l’assistant du protagoniste, sans pour autant que l’ambiance savamment dosée ne soit brisée.

Un autre point fort de cette « première partie » est justement qu’elle est bien plus que ça : bien sûr, le double rebondissement final donne très envie de lire la suite, mais il ne s’agit pas ici que d’une introduction. Les nombreuses péripéties rende l’album agréable à lire pour lui-même, et ça change de pas mal d’autres premières parties, qui ne sont qu’une bande annonce de la deuxième…

J’enchaîne donc avec la deuxième partie, après une rapide recherche sur le cliffhanger de la première…