L'aube de l'Injustice

Les cours, c'est fatiguant, mais les devoirs le sont encore plus. Et lorsque je suis en période de pause, ou que j'ai moins de boulot à faire chez moi qu'à l'accoutumée, je me permets un petit moment de détente : je lis des comics, j'écoute de la musique, ou je regarde un épisode d' "How I Met your Mother". Au choix.

Le tout étant que ce soir, j'ai un peu de temps pour moi. Un peu, mais pas trop non plus. Donc ce soir, ce sera une critique d' "Injustice : Année, tome 2". Vous le savez sûrement, j'ai vraiment aimé le premier tome; intense, bien tourné et burné, je n'avais pas de raison d'être déçu. Mieux, j'étais surpris. Mais cette suite, je la craignais quelques peu. Non pas parce que je pensais que ce serait mauvais, non, c'est surtout parce que j'avais peur que l'absence d'effet de surprise me gâche le truc.

Heureusement, il n'en n'est rien. Vous le pensez sûrement si vous avez lu ce comics, c'est aussi bon, si ce n'est meilleur, que le premier volet. Cette fois-ci, on se concentre sur l'univers de la Ligue de Justice et, plus précisément, sur Shazam, le héros le moins matûre du monde. Bon, les Green Lantern humanoïdes sont pires que lui, mais voilà, tu m'as compris, c'était pour les besoins de la phrase quoi ...

La réflexion de la chose est toujours aussi poussée; c'est intelligent, fin, habile, bref, c'est impressionnant. Ensuite, force est de constater que le tome est beaucoup plus intense, violent et dramatique que le premier de la saga. Comme souvent dans le genre, les mecs ont pleinement pris conscience du potentiel de ce qu'ils tiennent entre les mains, et ils peuvent enfin partir dans leur délire, maintenant que l'introduction, et les bases mêmes de l'histoire, sont posées.

En gros, c'est encore plus puissant. Et marquant. Mais cela tombe sous le sens. Et puis, il faut bien avouer qu'il se termine dans une explosion de tristesse, dans un déchirement aigu de souffrance et de désespoir. De plus, le tout s'avère tellement bien orchestré, écrit et bien dessiné sur la totalité de l'oeuvre, et sur le dernier combat, d'une force folle, que j'en ai eu, à la fin du tome, les larmes aux yeux.

Et puis, il m'a également permis de découvrir une expérience amusante : lire un récit intense et fort en écoutant de la musique. Mais de la bonne, hein, du genre "Never Give all Your Heart" de Joe Bonamassa, version Radio City Music Hall. C'est vraiment magnifique. Même sans l'accompagnement musical. Grandiose.

Ps : excellente idée que cette affiche avec Henry Cavill, faisant écho avec le scénario du futur "Batman vs Superman".