Une belle surprise inattendue

Lorsque j’ai vu un nouveau titre Annihilation, je dois bien reconnaître que je fus quelque peu perplexe. Pour moi, Annihilation et Annihilation Conquest sont deux des plus grandes sagas cosmiques de l’univers Marvel. Celles qui m’ont fait adorer le cosmique chez Marvel. Des sagas épiques avec des personnages que j’ai découvert à ce moment là et que j’adore depuis. Beaucoup de questions et d’incertitude en me lançant dans ce récit de Matthew Rosenberg donc.

Il y a des années, Vulcan et Flèche Noire se sont opposés. Durant le conflit, l’explosion d’une bombe tératogène a ouvert un passage entre notre univers et un monde peuplé de doubles démoniaques des super-héros, le Cancervers. Tant bien que mal, les champions sont parvenus à repousser les envahisseurs. Mais aujourd’hui, le Cancervers revient à la charge sous l’impulsion d’un personnage implacable…

Cette épopée cosmique est imaginée par Matthew Rosenberg (Uncanny X-Men) et illustré par une palette de dessinateurs, dont l’Espagnol Manuel Garcia (La Terres des Vampires) et le Colombien Juan Antonio Ramirez (Web of Venom).

(Contient les épisodes Annihilation - Scourge Alpha (2019), Annihilation - Scourge Omega (2019), Annihilation - Scourge : Nova (2019), Annihilation - Scourge : Fantastic Four (2019), Annihilation – Scourge : Beta Ray Bill (2019) et Annihilation – Scourge : Silver Surfer (2019)

La Zone Négative est attaquée par le Cancervers. Alors que les hordes de super-héros démoniaques du Cancervers se déversent sur les différents mondes du royaume d’Annihilus, les pertes de ce dernier et de Blastaar ne cessent de se relever pour grossir les rang de cet oppresseur implacable et inarrêtable.

La menace et la débâcle sont telles qu’Annihilus, lui-même, accepte de se rendre, pour ne pas dire fuir, dans notre univers pour demander de l’aide à Nova ! Le vrai, Richard Ryder ! Tandis que les peuples en souffrance se tournent vers Johnny Storm et sa famille. C’est dire si la menace est à prendre au sérieux. Il est facile de deviner que l’étape suivante, après la Zone Négative, c’est notre univers.

Nos héros seront rejoint par Beta Ray Bill et par le Silver Surfer, et sa nouvelle couleur, et ils ne seront pas de trop pour s’opposer à cette nouvelle vague d’Annihilation. D’autant, que dans l’ombre, un ancien héros de la Terre, à la puissance incommensurable, dirige les troupe du Cancervers, et attend le bon moment pour porter le coup décisif, celui qui fait que ne héros ne pourrons pas se relever.

Vraiment une lecture plaisante et prenante. Matthew Rosenberg parvient à nous proposer une nouvelle menace intéressante, dangereuse et qui fait froid dans le dos. Quel plaisir de retrouver des personnages comme le Surfer, Beta Ray Bill et surtout Nova sur le devant de la scène. Même si mon chouchou n’est clairement pas au meilleur de sa forme.

Non, le seul point négatif de cette minisérie, c’est que c’est bien trop court. J’aurais adoré que cela dure plus longtemps, que la menace du Cancervers ne cessent de grandir, parviennent à franchir la frontière, à voir d’autres héros cosmiques se joindre à la bataille. Et l’instigateur derrière tout cela est une vraie bonne surprise. C’est dire si j’ai passé un bon moment.

Graphiquement, nous avons le droit à un artiste par personnage. Cela est plutôt sympathique, et Marvel a eu la bonne idée de nous proposer que des petits nouveaux, ou des artistes peu connus mais avec un énorme talent. C’est épique à regarder, cela fourmille de détails, les combats sont dantesques et bien rendus, un vrai plaisir pour les yeux également.

Bref, énorme surprise ! Je n’en attendais rien et je me retrouve avec une minisérie que j’ai adoré. Du très bon cosmique cela me manquait énormément en fait. Encore, j’en veux encore !