Si j’ai mis un peu de temps à me lancer dans Black Science, depuis que j’ai repris au premier tome, je suis complètement accroc. Avec ce petit quelque chose de Sliders, on suit les aventures d’un anti-héros unique, Grant McKay ! Un personnage qui semble ne pouvoir avancer que par les échecs, les boulettes, les trahisons et les ennuis. C’est hallucinant ce qui arrive à ce personnage en si peur de tomes.
Alors qu’après la perte de son intellect, on pensait qu’il ne pourrait plus rien lui arriver, voilà qu’il parvient à rentrer chez lui, pour finir interné !
Que va-t-il, maintenant, lui arriver ?


Après avoir passé de nombreuses années à la dérive dans l’Infinivers, la famille McKay est enfin de nouveau réunie, et qui plus est dans leur dimension d’origine ! Mais l’heure n’est pas encore au « happy end ». Pour maintenir un Présent intact, mais surtout garantir un Futur pour tous, les dimensionautes devant effectuer un nouveau voyage à travers les couches interdimensionnelles les plus profondes jamais atteintes.
Black Science signe le retour du scénariste Rick Remender (Tokyo Ghost, Deadly Class) à son genre de prédilection : la science-fiction. Cocréée avec Matteo Scalera (Secret Avengers, Dead Body Road), cette nouvelle série pourrait se résumer à son seul genre – une course pour la survie entre les innombrables couches de l’Infinivers – si elle ne développait pas en filigrane l’histoire de ce héros individualiste – Grant McKay – confronté aux conséquences directes de ses croyances et de ses choix de vie. Des conséquences dont il ne sera pas le seul à payer le prix… Bienvenue dans un voyage interdimensionnel où la loi de Murphy semble bien être la seule constante.
(Contient les épisodes #26 à 30)


McKay, malgré la perte de son intelligence, et avec l’aide de sa fille, Pia, devenue une belle jeune femme, est parvenu a rentrer dans sa dimension ! Sur sa Terre ! Malheureusement, en rentrant chez lui, il découvre sa femme Sara, dans les bras du traître de leur équipe, Kadir !


Pire, il n’a pas le temps de dire quoique ce soit pour sa défense qu’il se retrouve interné, et qu’il porte sur ses épaules toutes les atrocités que Kadir a pu inventer et lui coller dessus lorsqu’il est parvenu à rentrer. Après une scène assez violente, où Kadir se lâche et se fait plaisir à tabasser son pire ennemi, on comprend, un peu plus, à quel point, l’homme est jaloux de Grant. Il désire simplement sa vie, et avec ses mensonges, c’est ce qu’il a obtenu à son retour.


Malheureusement, celui de Grant n’était pas à son programme, et celui de Pia non plus ! D’autant que Pia s’est énormément rapprochée de son père, et cette dernière n’accepte pas ce qui arrive à son père, et la façon dont Kadir manipule la vérité !


C’est à ce moment qu’un appareil, laissé par Grant à Pia, scintille et lui annonce le retour d’un autre dimensionaute ! Bien entendu, elle pense directement à son frère et s’enfuit de chez elle pour rejoindre Hong Kong ! Malheureusement pour Pia, une fois sur place, elle découvre que c’est un autre voyageur qui est de retour ! Du moins son enveloppe… Et cela ne présage rien de bon pour la Terre !


Ce retour n’est que l’un des nombreux désastres qui vont s’abattre sur la planète ! Comme si le malheur et l’horreur s’amusaient à pourchasser Grant où qu’il aille ! Malheureusement pour notre héros, sans son intelligence, et dans la situation qui est la sienne, il va vite se retrouver en mauvaise situation. D’autant que les choses vont totalement dégénérer de façon très, très rapide !


Pendant ce temps, Pia tombe, encore, sur d’autres membres de l’équipe de départ, et de nouvelles surprises nous attendent.


Un tome très riche une nouvelle fois, mais je ne peux m’empêcher de penser que nous sommes sur un tome de transition. Nous avons vécu une aventure incroyable jusqu’à ce retour sur Terre, et avec la prise de conscience de Grant du mal qu’il a provoqué à travers l’Infinivers. Et nous allons vivre une autre incroyable aventure à partir de maintenant où nos héros vont tenter de réparer les choses, autant que faire se peut.


Graphiquement, les dessins de Matteo Scalera sont toujours aussi incroyables ! C’est coloré, c’est détaillé, c’est vivant ! Quel talent pour nous dépeindre toutes les incroyables créatures toutes plus farfelues les unes que les autres, sorties de la tête de Rick Remender.


Bref, un tome qui sert de transition entre la période « on met le boxon » et la période « zut faut réparer nos bêtises avant qu’il ne soit trop tard ».

Romain_Bouvet
8
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le 11 mars 2020

Critique lue 57 fois

Romain Bouvet

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