Ce quatrième tome reste dans la lignée des précédents : toujours aussi bien écrit, toujours aussi fort. C’est vraiment une série à lire pour tous ceux qui s’intéressent à la Seconde Guerre mondiale.
On entre ici dans la période de la Libération de Paris, et une fois encore, Joseph Joanovici fait tout pour s’en sortir. Mais cette fois, la chasse aux traîtres commence : à une époque où le simple fait pour une femme d’avoir eu une liaison avec un Allemand était vu comme une trahison, on imagine à quel point le passé de Joanovici risque de le rattraper…
C’est sans doute le premier tome où j’ai moins douté de son ambivalence : j’ai vraiment eu le sentiment qu’il était passé du mauvais côté de l’Histoire. Certaines scènes sont dures, et pour la première fois, j’ai ressenti du dégoût pour ce personnage pourtant si fascinant.
Encore une fois, c’est du très, très bon. Vivement la suite !