Après avoir quitté les titres Superman, Byrne revient chez Marvel pour écrire les Avengers, The West Coast Avengers et She-Hulk. Et tout comme pour les titres DC, il va partir sans terminer ce qu'il avait mis en œuvre.
Donc, ici, on a les deux titres Avengers que Byrne distinguera par l'utilisation des personnages: ce sera nettement plus personnel dans West Coast. Pour la série mère, les enjeux seront plus cosmiques mais détachés d'émotions personnelles.
Deux cross-over viendront s'inviter dans les histoires: Atlantis Attacks et Acts of Vengeance qui sont à la suite l'un de l'autre. Le premier est navrant et Byrne fait ce qu'il peut pour intégrer ces événements dans une trame plus globale sans réel succès, le second étant une de ses idées et absolument liés aux Avengers fonctionne nettement mieux.
C'est à cette période que Scarlet Witch perd les pédales et que Vision est déconstruit. N'étant pas spécialement fan de ces personnages, je n'ai pas pu prendre mal ce que Byrne leur fait. J'ai trouvé plutôt osé ce qu'il fait aux enfants mais pour Vision, c'est déjà plus commun. Tout ce qui tourne autour de la première Torche Humaine ressemble plus à un plaisir de fan qu'à autre chose, le personnage n'étant pas particulièrement passionnant.
La transition après le départ de Byrne est catastrophique pour West Coast qui prend deux numéros à rebondir. Ces deux numéros sont nullissimes. Puis Roy et Dann Thomas arrivent pour conclure la story-line Scarlet Witch. Il y a des lignes temporelles, c'est relativement confus.
Pour Avengers, comme c'était au milieu de l'histoire, la transition est moins difficile, Fabian Nicieza devant avoir un plan plus détaillé.
Avengers est dessiné par Paul Ryan et encré par Tom Palmer qui aime épaissir les traits. Le tout est passable, sans plus. Alors, forcément, lorsqu'on tombe sur West Coast Avengers dessiné par Byrne, la comparaison n'est pas tendre.
Etonnamment, j'ai nettement préféré The West Coast Avengers rien que pour le dessin. De plus, comme l'histoire tourne autour des personnages, on se sent plus impliqué. La dynamique du groupe y est aussi plus intéressante car plus dysfonctionnelle, des conflits surgissant pour parfois pas grand chose.

RawhideKid
7
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le 16 déc. 2020

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