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Bakuman
7.2
Bakuman

Manga de Tsugumi Ōba et Takeshi Obata (2008)

La naissance d'un rêve et le début de l'esclavage moderne ?

C’est frais. C’est malin. C’est terriblement réel.


Sous ses airs de romance épistolaire adolescente, Bakuman cache en fait autre chose :

👉 Une autopsie brutale du métier de mangaka.

👉 Un manuel de survie pour apprentis artistes.

👉 Et surtout, une claque de motivation… autant qu’un avertissement.


On touche ici du doigt le rêve, mais dans sa version industrielle !


On te vend souvent le manga comme un art cool, libre, fun. Bakuman te montre l’envers du décor. Sans filtre :

- Nuits blanches.

- Pression éditoriale.

- Bur. Out !

- Classements hebdomadaires qui te condamnent ou te sauvent... Merci le Jump 🫣

- De la rivalités féroces.

- Et le sacrifice total de sa vie sociale.



Le rêve est beau, certe, mais le prix est monstrueux !


On comprend dès le tome 1 que devenir mangaka, ce n’est pas un métier : C’est autant une consécration totale, qu'une mise en danger permanente.


❤️ La romance… à distance. L'épisode comme moyen de succès... 🤔


Le moteur de tout ça, c’est une promesse à la fois absurde et magnifique :

> “Quand on réussira, on pourra se marier.”

> Une romance à l'ancienne par lettres interposées par silences, par échéances lointaines...

C’est naïf. C’est touchant. Et c’est surtout d’une cruauté douce : l’amour devient un objectif secondaire derrière l’ambition. Ici, le sentiment n’est pas là pour réconforter. Il est là pour tenir debout pendant l’enfer.


On va donc suivre un duo cérébral, pas héroïque du tout, et ça change des lectures habituelles :

- Pas de combats.

- Pas de pouvoirs.

- Pas de destin magique.

- Pas de pouvoir de l'amitié.

- Pas de Deus Ex Machina !


Juste deux cerveaux :

- L’un qui crée.

- L’autre qui calcule.


Leur force, c’est la stratégie, pas le charisme. Leur arme, c’est le travail, pas le talent pur. Et c’est là que Bakuman est fort :

👉 Il démonte le mythe du “génie spontané”.

👉 Il impose celui du forçat créatif.


Un verdict :


✅ On découvre un univers fascinant.

✅ Le rythme est prenant.

✅ Le concept est brillant.

✅ L’immersion est immédiate.

✅ La passion est contagieuse.


❌ Mais l’illusion est détruite dès le départ :

ce métier bouffe tout.


Bakuman – Tome 1, c’est le mode d’emploi d’un rêve… avec la liste complète des organes à sacrifier pour le réaliser.

Fallen_Wholrajh
10
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Créée

le 1 déc. 2025

Critique lue 2 fois

Fallen_Wholrajh

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