Cage de papier
Voici un bien étrange bouquin, dans le monde standardisé des comics. Azzarello livre un scénario extrêmement simpliste, avec très peu de dialogues, et les dessins sont très déroutants à première vue...
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le 27 janv. 2016
Voici un bien étrange bouquin, dans le monde standardisé des comics. Azzarello livre un scénario extrêmement simpliste, avec très peu de dialogues, et les dessins sont très déroutants à première vue pour un habitué des super-slips.
Et pourtant la magie opère et l'empathie pour Bruce Banner, qui se décrit lui-même comme une "cage" trop fragile pour retenir le monstre qui l'habite, est à chacune de ses apparitions renforcée par des textes rares mais parfaitement choisis. Les dessins de Corben, tout en rondeurs, et avec ses personnages aux proportions inhabituelles pour du comics mainstream rendent parfaitement l'isolement du personnage, ravagé psychologiquement par cet alter-ego irresponsable et indestructible.
Si le personnage de Samson est un peu grotesque tout au long de la mini-série, l'humanité (calculée ?) dont il fait preuve en fin d'histoire est assez poignante.
L'ensemble se finit extrêmement vite mais c'est également l'une de ses forces que d'arriver avec une telle économie à proposer un regard un peu différent sur le personnage de Hulk, généralement réduit dans l'imaginaire à un docteur Jekyll & Mr. Hyde simplifié à la sauce Marvel.
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le 27 janv. 2016
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