Bon, je m’y étais préparé. Le run de Grant Morrison ne m’aura ici pas vraiment transcendé, et je savais que cet arc en particulier était le plus… ouvert à débat de l’ensemble. En soit, le retour de Bruce Wayne, sous ses différentes identités, est plutôt bien gérée. Et si sa vision est logique dans le contexte de son retour, on ne peut de s’empêcher de sentir l’ensemble un peu mollasson et surtout sans grande saveur. On perd une partie de la légende du Chevalier Noir, ce qui en faisait un personnage unique. Alors quand on voit en plus les remplaçants ici et là… plutôt bof.
L’idée intéressante de ce comic se retrouve en réalité dans la menace que poursuit Batman à travers le monde, un personnage intriguant d’autant plus qu’il permet de renvoyer à des histoires très anciennes que la plupart des lecteurs (moi compris) n’ont sans doute pas lues. Et puis il y a aussi cette idée de montrer des super-héros dans d’autres pays, ce qui permet de mondialiser un peu le concept. Mais bon, voilà, ça marche qu’à moitié. Le final ouvrira la voie à une suite intéressante.
Un tome plutôt bof dans l’ensemble, qui présente cependant plusieurs bonnes idées ici et là. Le tout illustrer avec des planches très chouettes.